La 10ème édition des Brassensiades est terminée.
Et une fois de plus, beaucoup d'émotions, de découvertes, de convivialité aussi !...
Nous pourrions commenter chacune des prestations... pour en dire les qualités. Nous pourrions aussi n'en commenter qu'une mais nous serions injustes. Commençons par la fin.
Je reviens donc sur le dernier concert : Yves Uzureau et Annick Roux dans leur spectacle "Ces chansons qui sont nées quelque part" d'après Le Journal de Georges Brassens adapté par Jean-Paul Liégeois.
Yves Uzureau nous a gratifiés -entre autre- d'une interprétation a capella... extraordinaire... de Mysoginie à part.
Annick Roux, pétillante, pleine de charme, a séduit et subjugué le public par sa présence lumineuse et sa capacité à passer, en quelques secondes, de son rôle de "lectrice" à son rôle d'interprète ! Impressionnant !
"Ces chansons qui sont nées quelque part"... Où est ce "quelque part" ? Il se trouve dans le Journal que Georges Brassens tint de 1963 à 1981 ! Il y note tout ce qui lui passe par l'esprit et l'on y remarque les germes de chansons qu'il écrira plus tard.
Extraits :
"Ma définition de l'humour : l'humour, c'est ce "je-ne-sais- quoi" qui manque à ceux qui en donnent ou en demandent une définition. C'est ma définition et la preuve péremptoire que j'en suis aussi dépourvu que vous."
"Se faire photographier à cheval sur le sphinx."
"J'avais promis des feuilles à l'arbre du jardin. J'ai tenu ma promesse. "
"Le printemps a changé de place cette année."
"Pour ne pas user son mari, elle prenait celui de la voisine."