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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 09:10

Je sais, Ginette Garcin, 1959

Je sais, Claude François, 1965

Maintenant, je sais, Jean Gabin, 1974

Je sais,Danny Shann, 1976

Je sais, Georges Chelon, 1987

Je sais,Lara Fabian, 1990

Je sais, Au p'tit bonheur, 1992

Je sais, Alliage, 1997

Je sais, Patricia Kaas, 1997

Je sais, Eve Angeli, 2001

Je sais, Perle Lama et Princess Lover, 2001

Je sais, Aqme, 2002

Je sais, Chimène Badi, 2004

Je sais, Cali, 2005

Je sais, Calogero, 2007

(Source : Les miscellanées de la chanson française de B. Dicale aux éditions Fetjaine)

 


Je sais son regard blanc sur son lit mortuaire
Et l'épée de poison qui transperça mon père
Je sais les dos voûtés sous les tristes nouvelles
Et je sais les bruits sourds je sais les coups de pelle
Je sais les voix fanées qui s'habillent d'excuses
Et celles trop huilées emmaillotées de ruses
Je sais les longues nuits à courtiser la mort
Pendu aux mots blanchis à la chaux du remords

Mais ne me demande pas
Pourquoi elle s'en va
Je ne sais pas 

Je sais tous les amis qui se troquent des rêves
Aux bras de mots jaunis au goulot où l'on crève
Je sais toutes ces heures enfilées en collier
Qui oeuvrent pour la mort sans vraiment s'en douter
Et je sais que la pluie ne lave rien du tout
Qu'elle aide juste notre ennui à tenir jusqu'au bout
Je sais ces heures lentes qui gravissent la nuit
Et la lune élégante qui de travers sourit

Je sais qu'il manquera toujours quelqu'un en bout de table
Et  je sais oh combien tu étais désirable
Je sais la solitude et ce goût de sang dans la bouche
La misérable habitude de finir seul dans sa couche
Je sais les tours joués par le goût de l'impossible
Je sais l'amour qui meurt dans des souffrances horribles
Je sais qu'à trop se retourner on tourne le dos au bonheur
Le reflet du visage déformé dans un lac de douleur

Je sais les pieds gonflés à courir après un salaire
Je sais les coeœurs rouillés qui ne partiront plus en guerre
Je sais les doigts transis qui ne se serrent plus en poing
Et  je connais l'amour terroriste poseur de bombes ou de lapins
Je sais ces grises épaves qui bavent sur la vie
Et  leur sourire grave vissé par le mépris
Je sais ces nuits rassises où le sommeil nous laisse
Seuls avec nos pires ennemis et criblés de détresse

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