13 février 2010
6
13
/02
/février
/2010
08:31
Parti quelques jours à la neige, j'ai décidé d'assurer cependant un "service minimum".
Pendant dix jours, je vais flemmarder.
Beaucoup de chansons ont traité le sujet de la paresse, du farniente, de la "glandouille"...
Aujourd'hui, c'est Thomas Fersen qui nous en parle.
Mais avant lui, Jean-Jacques Rousseau :
"Il est inconcevable à quel point l'homme est naturellement paresseux. On dirait qu'il ne vit que pour dormir, végéter, rester immobile. A peine peut-il se résoudre à se donner les mouvements nécessaires pour s'empêcher de mourir de faim. Rien ne maintient tant les sauvages dans l'amour de leur état que cette délicieuse indolence. Les passions qui rendent l'homme inquiet, prévoyant, actif, ne naissent que dans la société. Ne rien faire est la première et la plus forte passion de l'homme après celle de se conserver. Si l'on se regardait bien, l'on verrait que même parmi nous, c'est pour parvenir au repos que chacun travaille. C'est encore la paresse qui nous rend laborieux."
Pendant dix jours, je vais flemmarder.
Beaucoup de chansons ont traité le sujet de la paresse, du farniente, de la "glandouille"...
Aujourd'hui, c'est Thomas Fersen qui nous en parle.
Mais avant lui, Jean-Jacques Rousseau :
"Il est inconcevable à quel point l'homme est naturellement paresseux. On dirait qu'il ne vit que pour dormir, végéter, rester immobile. A peine peut-il se résoudre à se donner les mouvements nécessaires pour s'empêcher de mourir de faim. Rien ne maintient tant les sauvages dans l'amour de leur état que cette délicieuse indolence. Les passions qui rendent l'homme inquiet, prévoyant, actif, ne naissent que dans la société. Ne rien faire est la première et la plus forte passion de l'homme après celle de se conserver. Si l'on se regardait bien, l'on verrait que même parmi nous, c'est pour parvenir au repos que chacun travaille. C'est encore la paresse qui nous rend laborieux."