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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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C'est Où ?

Télérama - Musique

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 12:53

Je vous souhaite, à tous, un joyeux Noël. Je laisse le soin à Anne Sylvestre de vous parler de Noël au bout du monde ; dans ces lieux où l'on peut mettre des guirlandes sur les bananiers ou les frangipaniers qui ont de belles fleurs si blanches.

 

 

 

frangipanier.jpg

 

Ton Noël au bout du monde, 
Dis-moi comment tu le fais
Il faut que tu me répondes
S'il te plaît, 
Quelquefois je t'imagine
Mais je ne sais pas très bien, 
Ton pays je le devine
De très loin

Mets-tu des guirlandes
Sur un bananier
Ou bien sur les branches
Du frangipanier
Qui a de belles fleurs si blanches ?

Noël a des sortilèges
Que toi, tu ne connais pas
Noël pour moi, c'est la neige, 
C'est le froid
Aussi j'ai bien de la peine
A le penser en couleurs
A rêver qu'il se promène
Dans les fleurs

Et pourtant si on y pense
Noël, c'est bien plus que ça
Et ça n'a pas d'importance
Le climat, 
Noël, c'est retourner boire
A la source des enfants
C'est retrouver la mémoire
Pour un temps

Noël, c'est toujours la trêve
Dans les guerres et les tourments
Et c'est la paix dont on rêve
Justement, 
Aussi je n'aurai, je le pense, 
Quand mon sapin brillera, 
Vraiment pas de différence
Avec toi

Qui mets des guirlandes
Sur un bananier
Ou bien sur les branches
Du frangipanier
Qui a de belles fleurs si blanches

 

La fleur est le symbole national du Nicaragua et l'emblème du Laos.

Le frangipanier partage avec la frangipane pâtissière (vous savez, la galette des Rois !) son odeur mais n'entre en aucun cas dans sa préparation.

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 05:15

Une vidéo qui me fait du bien, ce matin !

Le bonheur de chanter, de jouer ! La simplicité, la gentillesse !

Pierre, tu nous as vraiment quittés trop tôt.


 

Y a deux enfants qui sont assis
Sur le bord d'un trottoir
Il est cinq heures et l'école est finie
Ils se racontent des histoires

Pour toi la vie dis-moi, c'est quoi dit le petit
Manger des glaces et caetera répond le grand
Moi j'aime les glaces mais j'aime pas trop les caetara
J'préfère cent fois le chocolat
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout

Moi c'est mon père qu'est pas commode
Un verre de trop et c'est parti
J'passe la nuit derrière la commode
Les voisins appellent la police, à cause du bruit

Chez moi peut-être c'est plus sympa
Répond le p'tit évidemment
Mon vieux il est parti d'chez moi
Maman dit qu'il ne me manque pas
Moi j'aimerais qu'il soit encore
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout

Tu sais ma mère elle a toujours
Les larmes aux yeux
Y a des jours où j'voudrais comprendre
Tu sais les vieux ça les rend
Dingue d'être des vieux
J'vais t'expliquer tu vas comprendre

Plus on est grand et plus c'est pire
Moins c'est marrant
Moins on est gai et moins
Qu'on s'marre évidemment
Moins qu'on est p'tit et plus c'est moins
Qu'on est pas grand
Et c'est pour ça qu'elle est si triste et puis voilà
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout

Salut petit il faut que j'rentre dit le plus grand
Reste avec moi encore un peu dit le petit
Il faut qu'j'attende encore dehors un bon moment
Ma mère ne rentre que vers les huit heures et demi

Y' a deux enfants qui sont assis
Sur le bord d'un trottoir
Il y a un grand et un petit à côté d'lui
Adieu p'tit mec
A demain si t'es encore
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout
La la la pleure pas boulou
La la la on changera tout


 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 08:06

Du 4 au 15 octobre 2010, se déroulera à Vesoul, le Festival Jacques Brel. Pour le dixième anniversaire de ce festival, nous pourrons écouter :

Aldebert avec le Cirque Plume

Féfé

BabX

Arnaud Fleurent- Didier

Bazbaz

Anna Prucnal

ainsi que les gagnants du concours 2009

Barcella et Nicolas Fraissinet 

Vous ne les connaissez pas tous, alors bonne raison d'écouter aujourd'hui Nicolas Fraissinet dans une  chanson très émouvante :  "La fée"

 

 

Je ne mange pas
C’est au delà du corps
Que je refuse tout ça
Je vomis même la mort

Mes parents n’ont rien à faire dans cette vie qu’ils m’ont donnée
Mais je voudrais qu’ils s’y intéressent ou qu’ils la reprennent à jamais

Je ne mange pas
Je perds toutes mes forces
Mais je ne lâcherai pas
De mon corps je divorce

Mes parents m’ont protégée de tout ce qui pouvait me brûler
Si bien qu’aujourd’hui je suis celle qui souffle sur les braises sous mes pieds

Je ne mange pas
Je suis bien trop tenace
Mais je ne sais pas
Quelle est vraiment ma place

Je me venge en silence de ma vie que je crois ratée
Je vous emmène dans ma danse, je n’veux pas être seule à couler

Je ne mange pas
Regardez moi je meurs
Car quand je ne mange pas
Tout le monde a peur

Je voulais tellement être aimée, pardon c’est tout c’que j’ai trouvé
J’étais si belle si vous saviez mais aujourd’hui je suis une fée

Je ne mange pas
Traitez moi de connasse
Mais je ne sais pas
Comment demander grâce

Ceux qui m’ont vu souffrir finiront par me mépriser
Mon beau malheur vous fera fuir si je décide d’y rester

Je ne mange pas
Ça me fout la nausée
De vous voir la
Je meurs si vous partez

C’est vrai que le bonheur m’aurait aidée à exister
Mais j’ai choisi la douleur, j’ai cru bien faire, j’me suis plantée

Je ne mange pas
J’amaigris vos sourires
Je ne mange pas
Je vous aime, c’est ça le pire

Je défie les blessures que je n’ai pas su digérer
Ma vie a le goût de la mort, c’est pas facile à avaler

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 16:17

Voilà une chanson qui colle bien à l'actualité, vous ne trouvez pas ?



On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Adam avait-il un nombril?
On nous cache tout on nous dit rien
Socrate a-t-il bu sa cigüe?
L'aventure est-elle au coin de la rue?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur Dagobert
Quel était son manager?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

La vérité sur La Palice
Quand c'est rugueux c'est pas lisse
On nous cache tout on nous dit rien
Et l'affaire du masque de fer
Est-ce que Louis Quatorze était son frère?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur l'Obélisque
A-t-il été déclaré au fisc?

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Savoir pourquoi Napoléon
Mettait la main dans son giron
On nous cache tout on nous dit rien
L'affaire trucmuche et l'affaire machin
Dont on ne retrouve pas l'assassin
On nous cache tout on nous dit rien
On nous cache-cache et cache-tampon
Colin-maillard et tartempion
Ce sont les rois de l'information

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 06:42

Tout d'abord, merci à Louly de m'avoir fait découvrir cet artiste que je trouve très attachant. Jugez-en par vous-même.

 Quelques avis autorisés.

Ce disque ne peut nous lasser - Michel Kemper (Chorus)

L'ensemble de l'album me paraît devoir vous être recommandé - Philippe Meyer (France Inter)

Ces portraits forment une galerie pleine d’affection et d’intérêt qui disent le goût de la vie et de l’humain - Jessica Boucher-Rétif (Longueur d'Ondes) 


Quand j'suis arrivé aux aurores, y avait plus rien
Plus une machine dans mon décor, plus de turbin
Ils m'ont pas consulté pourtant, j'étais pas pour
Y'a mon usine qu'a foutu l'camp à Singapour

Elle a pris ses jambes à son cou, la vieille carcasse
Elle va rajeunir d'un seul coup si elle se casse
C'est c'que nous ont dit les énarques dans leurs discours
Y'a mon usine qu'a foutu l'camp à Singapour
 
On aurait aimé lui faire signe, devant la porte
Mais c'était pas dans les consignes pour qu'ça rapporte
Fallait faire vite et surtout ne pas être à la bourre
Y'a mon usine qu'a foutu l'camp à Singapour

On a bien essayé d'gueuler, slogans qui grondent
On est passé à la télé, quinze secondes
Entre la pub et les deux buts d'OM-Strasbourg
Y'a mon usine qu'a foutu l'camp à Singapour
 
Qu'est-ce que j'vais dire à ma moitié, à mes gamins
Moi qui n'avais que mon métier et mes deux mains
J'ai mal au coeur, j'ose plus rentrer dans ma basse-cour
Y'a mon usine qu'a foutu l'camp à Singapour
 
Mes ancêtres ont connu la trique et puis la guerre
Moi c'est à coups de statistiques que l'on m'enterre
Il va falloir doubler mes doses de Kronenbourg
Y'a mon usine qu'à foutu l'camp à Singapour, à Singapour
 
Quand j'suis arrivé aux aurores, y'avait plus rien
Plus une machine dans mon décor, plus de turbin
Ils m'ont pas consulté pourtant, j'étais pas pour
Y'a mon usine qu'a foutu l'camp à Singapour

pochette_cd_bobin.jpg
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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 08:02

 

Semal.jpg    *

 

Le 24 juin 1995, les petites Julie et Mélissa disparaissent . Tout le monde se souvient de cette disparition et de son dénouement dramatique.

A cette époque, Claude Semal écrit cette chanson en hommage à ces deux petites filles et à leurs parents.

 

 

Les petites filles 
Sur la vitre des bagnoles 
La porte des magasins 
Les petites filles 
Sur les murs de l’école 
La fenêtre des voisins 
Les petites filles sur les ponts d’autoroute 
Les taxis les camions voudraient qu’on les écoute 
Les petites filles 
Sur la vitre des bagnoles 
La fenêtre des voisins 

Les petites filles 
Découpées au canif 
Dans les photos des journaux 
Les petites filles 
Sous les fleurs des manifs 
Aux portes des tribunaux 
Les petites filles clouées sur les pancartes 
Les tracts les calicots voudraient qu’on les regarde 
Les petites filles 
Sous les fleurs des manifs 
Aux portes des tribunaux 

Les petites filles 
Appuyées au tourne-disque 
Dans les bars à marins 
Les petites filles 
Sur les genoux des touristes 
Une cigarette à la main 
Les petites filles de Bangkok de Thaïlande 
De Saïgon de Manille voudraient qu’on les entende 
Les petites filles 
Appuyées au tourne-disque 
Une cigarette à la main 

Les petites filles 
Dans les champs de coton 
Dans les mines de diamant 
Les petites filles 
Dans la cave du patron 
Sous les tapis persans 
Les petites filles esclaves du Bengladesh 
Du Mali du Brésil voudraient qu’on se dépêche 
Les petites filles 
Dans la cave du patron 
Sous le tapis du salon 

Les petites filles 
Sur la vitre des bagnoles 
La porte des magasins 
Les petites filles 
Quand l’affiche se décolle 
Quand la photo déteint 
Les petites filles pour tous les mômes du monde 
Tous les enfants martyrs voudraient qu’on leur réponde 
Qu’on n'oublie pas 
Ces deux moineaux qui s’envolent 
A la fenêtre du jardin 
Les petites filles 
Qui revenaient de l’école 
En se tenant par la main 

 

*Je n'ai pas trouvé l'auteur de la photo en tête de l'article. Si son auteur trouve son utilisation abusive, qu'il me contacte. Je ferai le nécessaire (ajout de son nom ou suppression de l'article).

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 11:28

Les Ogres de Barback ? Il s'agit d'un groupe créé en 1994 dont la caractéristique est d'être composé de frères et de soeurs multi-instrumentistes : Fred, Sam, Alice et Mathilde.

Ils ont grandi à Jouy-le-Moutier dans le Val d'Oise (voir vidéo)

 

 

 

Sait-on jamais où les vents nous mènent ?
Moi ils sont venus me mettre un matin,
Hélas sur la route de Rennes, mauvais destin !

C'est là-bas que j'ai perdu tous mes biens
En trahissant naïvement tous les miens,
Mais ne vous l'avais-je pourtant pas prédit, vous mes amis ?

Cette chanson vous est un peu dédiée,
Me laissant une chance de me justifier
Sur ce temps qui vous fit, d'ailleurs merci, bien des soucis.

Preuve quand même que rien n'est jamais perdu,
Qu'y a toujours une place pour le traître vaincu,
Pour moi l'ami qui jours après jours devins un inconnu.

Rappellez-vous, c'était y a pas si longtemps
Un soir décidé j'ai changé de camp
Mettant dans le grenier de l'oubli mon utopie .

Moi la grande gueule des chemins rebelles,
Une nuit mes idéaux se sont fait la belle,
Pour des yeux marrons des cheveux bruns, bref, pour une belle.

Qui avait la couleur des promenades,
La douce odeur du parfum des grenades,
Qui justifiait son titre de bombe, de grenade.

Mais prière, ne lui en voulez pas trop !
Autant vrai qu'elle m'ait retourné le cerveau,
Je fus moi-même juge, condamné, coupable, truand, bourreau.

Enfin donc un soir j'ai changé de peau,
J'ai mis une belle écharpe, des gants, un chapeau.
Et malheureux j'ai consciemment perdu la mémoire.

J'ai pris le ticket pour le triste bateau,
Celui qui vous dérive au fil de l'eau
Et vous mène peu à peu dans un bien triste brouillard.

J'ai pas fait semblant de toucher le fond,
Bien sûr, j'ai pris l'alcool pour compagnon.
Juste à gauche de la nuit les poches pleines de hasard :

J'ai joué le rôle de pilier de comptoir,
L'alcoolique de service des fins de bars,
Celui qui traîne, ment et mendie deux ou trois coups à boire.

C'était Fredo le rigolo du quartier.
Le gentilhomme, le brave, le bien aimé.
Celui qui a toujours le sourire mais qui nous fait pitié.

Et un soir un homme m'a sauvé la vie,
C'était pas Jésus, c'était pas Dieu, pardi !
Juste un homme de passage qui avait bien vécu : un sage.

Il connaissait mon prénom, quel hasard !
Puis il m'a dit : "Je t'échange une histoire
Contre ta liberté" assurément j'ai accepté !

Et j'ai mis du temps à me rendre compte
Que, comme m'a dit ce sage à la fin du conte,
Quand t'as touché le fond du fond soit tu crèves soit tu remontes.

J'ai pris la meilleure solution,
Abandonnant toutes mes ambitions,
Celle qui un beau matin au coin d'la gueule vous insulte.

Celle qui au fil des expériences,
Du vécu des atouts des vues de sa science,
Celle qui sans prévenir vous fait devenir adulte.

Et le pire le comble de cette fin sombre,
M'en revenant du pays des décombres,
Tous mes amis avaient également disparu.

J'ai bien eu du mal à les reconnaître,
Dû au sérieux de leurs tristes yeux peut-être,
Je me suis aperçu qu'ils l'étaient tous devenus.

Alors...
Sait-on jamais où les vents nous mènent ?
Moi ils sont venus me mettre un matin.
Sait-on jamais où les vents nous mènent ?
Moi ils se sont bien moqués de ma peine.

Sait-on jamais où les vents nous mènent ?
Moi ils sont venus me prendre un matin.
Sait-on jamais où les vents nous mènent ?
Moi ils se sont bien moqués de ma peine !

 

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 06:50

Quand je suis passé, la semaine dernière dans la rue des Morillons cela m'a remémoré une ancienne chanson interprétée par François Deguelt.

Rappelons qu'au 36 de la rue des Morillons se trouve le bureau des objets trouvés de la ville de Paris.

Rue-des-morillons.jpg


C'est depuis 1939 que le service des objets trouvés est installé au 36, rue des Morillons.
Aujourd'hui, tout ça est parfaitement huilé et organisé, sous l'égide de la Préfecture de Police (le contraire eût été étonnant...).
Il paraît que le Service des Objets Trouvés reçoit environ 140 000 objets par an, de toute nature, de toute taille, avec une impressionnante cohorte de portefeuilles, de parapluies, à laquelle s'ajoute désormais celle des téléphones portables.
Du boulot pour la quarantaine d'employés qui doit quotidiennement trier, répertorier, stocker près de 400 objets, et investiguer pour en retrouver les malheureux propriétaires : chaque jour près de 300 d'entre eux, plein d'espoir, défilent ainsi au guichet...


Pourquoi n'ouvre-t-on pas
Rue des Morillons
Dans ce grand débarras
Un rayon
Pour les coeurs perdus
D'amour éperdus
Que l'on envoie
A coeur joie
Au re-but ?

Pourquoi n'ouvre n'ouvre-t-on point
Pour ceux qu'ont besoin
D'un p'tit mot gentil
D'un tendre soin
De guichet voisin ?
Ceux qu'auraient perdu
L'amour la joie et même un peu plus
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés
Oui, oui
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés

Pourquoi n'ouvre-t-on pas
Rue des Morillons
Dans ce grand débarras
Un rayon
Pour ceux dans la foule
Qu'ont perdu la boule ?
On les voit

Sur les voies
Qui s'é-croulent

Pourquoi n'ouvre n'ouvre-t-on point
Pour ceux qu'ont besoin
D'un p'tit mot gentil
D'un tendre soin
De guichet voisin ?
Ceux qu'auraient perdu
L'amour la joie et même la vertu
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés
Oui, oui
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés

Pourquoi n'ouvre-t-on pas
Rue des Morillons
Dans ce grand débarras
Un rayon
Un rayon d'loterie
Où l'on f'rait un tri
Des amours
Des atours
D'la li-terie ?

Pour ceux qui ont perdu l'honneur
Y aurait des douceurs
Et l'on donnerait des billets gratuits
Aux pauv'z'éconduits
Pour qu'ils s'mettent en ménage
Avec une jeune fille de leur âge
Alors y en aurait bien des millions
Rue des Morillons
Y en aurait bien des millions
Y en aurait bien des millions
Y en aurait bien des millions
Rue des Morillons
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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 12:18

Le groupe Concurence Déloyale a la bonne idée de venir se produire tout près de chez moi. Ils chantent Brassens avec beaucoup de talent et d'humour (voir article de "Ma petite chanson" sur les Brassensiades 2009).

 

FLYER MARAST copie[1]

 

Je vous invite donc à venir les voir si vous n'êtes pas trop loin ou à défaut visionner cette video de présentation du groupe.

 

 

 

 

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 12:30

L'homme électrique chanson extraite du deuxième album de cet artiste : Le rythme des caractères.

 

 

 3700187639068.jpg

 

 

 

 

« Je suis l’homme électrique

Hargneux mais tempérament stoïque

De place en place, je communique

Un œil sur l’heure et un œil sur la suite

Sur n’importe quel argument je glisse

Je gravite… »

 

Interrogé par Mylène Renoult et Carolin Reinhardt dans le n°22 du bimestriel FrancoFans, il déclare au sujet de cette chanson : "J'ai entendu ces mots dans ma tête avant de les écrire. J'ai entendu ça : "l'homme électrique, machine-man". Je me les suis notés et j'ai laissé le stylo aller en mode "écriture intuitive"...Je me suis rendu compte que je m'inspirais du personnage du Président de la République".

 

Couverture du dernier numéro de Francofans


couv


 


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