Aujourd'hui, en phase avec l'actualité.
Hier partout en France se déroulait la 4ème Grande Tétée l’occasion pour des milliers de femmes d’allaiter simultanénement en public dans 70 villes de France métropolitaine ainsi que dans les DOM, TOM et POM.
Cette édition 2009 est d’ores et déjà un succès puisque selon le site Grandetetee.com 2400 mamans allaitantes (pour 3000 participants au total) ont participé à l’évènement cette année. Un chiffre en progression par rapport à l’édition 2008 (2200 mamans avaient alors allaité leur enfant).
Le lait maternel est le premier aliment naturel pour les nourrissons : il fournit toutes les calories et les nutriments dont l’enfant a besoin pendant les premiers mois de la vie et continue de couvrir la moitié ou plus des besoins nutritionnels pendant le second semestre de vie, et jusqu’à un tiers de ces besoins pendant la deuxième année.
Julie Clerc - http://www.santenews.eu/2009/10/12/succes-populaire-pour-la-grande-tetee/
Alors, un petit clin d'oeil avec Brave Margot et Georges Brassens.
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l'herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L'adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C'était tout ce qu'elle avait pauvrette
Comme coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire
Brave Margot
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S'en alla le dire à tout le monde
Et le lendemain
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Et Margot qu'était simple et très sage
Présumait que c'était pour voir son chat
Que tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la la
Le maître d'école et ses potaches
Le maire, le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça
Le facteur d'ordinaire si preste
Pour voir ça, ne distribuait plus
Les lettres que personne au reste
N'aurait lues
Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
Les enfants de coeur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent
Le saint lieu
Les gendarmes, même les gendarmes
Qui sont par nature si ballots
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau
Mais les autres femmes de la commune
Privées de leurs époux, de leurs galants
Accumulèrent la rancune
Patiemment
Puis un jour ivres de colère
Elles s'armèrent de bâtons
Et farouches elles immolèrent
Le chaton
La bergère après bien des larmes
Pour se consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui
Le temps passa sur les mémoires
On oublia l'événement
Seul des vieux racontent encore
A leurs petits enfants