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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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C'est Où ?

Télérama - Musique

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 07:01

Nous arrivons maintenant au spectacle du samedi soir.

A l'affiche, en première partie,  le groupe "Brassens en jean sans les pompes".

Petite explication de texte.

Brassens en jean... Ceci est assez clair et montre la volonté de ces deux jeunes musiciens de présenter les chansons de Georges d'une façon plus ..."moderne"...dirons-nous.

Pour ce qui est de l'expression "sans les pompes", le message peut échapper à qui n'est pas musicien. La pompe est un style d'accompagnement (celui qu'utilisait Brassens) qui alterne Basse/Accord - Basse/Accord etc...etc... Là aussi, nos musiciens veulent se libérer de cette façon d'acccompagner les mélodies de Brassens.

En jean 1

 

En-jean-2.jpg

Deux chanteurs guitaristes qui nous présentent une quinzaine de chansons de Georges Brassens. Sur le plan "guitaristique", rien à redire : les deux compères maîtrisent le sujet. Quant au chant, il en va de même. Les voix sont belles, bien posées même quand elles flirtent avec le registre de haute-contre.

Du beau travail, de l'émotion !

Je me permettrai une petite remarque ! Vous êtes capables d'emmener le public très loin mais vous réussiriez encore mieux votre coup si vous ne cassiez pas la magie du spectacle par  des interventions entre les chansons pas toujours en rapport avec le propos.

Ceci dit (excusez-moi !), j'ai beaucoup aimé et je pense que vous avez compris que je n'étais pas le seul.

 

m_cf7c7d1e356f43a48bcaeb37b5da7828.jpg

 

Vous pouvez les écouter ICI

 

Bon, quant à moi, je vais aller chanter un peu de Brassens en pantalon de gros velours et avec des pompes.

Eh! Papi ! Faudrait qu'tu penses un peu aussi à faire ta révolution. Il serait temps.


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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 05:45

Depuis deux jours, j'ai négligé quelque peu mon blog mais c'était pour la bonne cause.
Comme je vous l'avais indiqué il y a quelque temps, se déroulaient à Pirey à quelques encablures de chez moi, les 3èmes Brassensiades.
Trois jours pendant lesquels, les amoureux de Brassens pouvaient écouter les chansons du "bon maître".

Vendredi soir, nous avons assisté à un concert en deux parties.

La première partie était assurée par les membres du Quatuor L'Amandier (du nom de l'Association qui organise cette manifestation).

L'originalité de cette prestation tenait dans les arrangements proposés. Philippe Borie interpréta une quinzaine de chansons en puriste de Brassens avec une voix bien posée et au timbre attachant. Il était accompagné à la guitare par Guy Vigouroux . Enfin, Estelle Gresset à la clarinette et Claire Smolikowski au violoncelle nous régalèrent par leur virtuosité, leur sensibilité et le plaisir qu'elles montraient à jouer ces arrangements dus à Oswald D'Andréa, pianiste et compositeur qui accompagnait les artistes des premières parties de Georges Brassens. A propos de ces arrangements, je dirai que les ai trouvés "pétillants" et plein d'humour.
Un bémol ! Pourquoi le responsable du son a-t-il laissé à la guitare de Guy Vigouroux ce timbre si métallique ? Appréciation tout à fait subjective, bien sûr !
Un temps fort fut aussi l'hommage ému que rendirent ces musiciens à Jean Ferrat au travers de la chanson "Potemkine". Quelle chanson !

L-amandier-2.jpg

L-amandier-1.jpg

L-amandier-3.jpg
 
En savoir  plus sur Oswald d'Andréa et la préparation de ce concert  grâce à ce lien.
http://culturebox.france3.fr/all/21142/oswald-d_andrea-revisite-brassens-pour-les-3emes-brassensiades/#/all/21142/oswald-d_andrea-revisite-brassens-pour-les-3emes-brassensiades/
 

 

Et bientôt, la suite des Brassensiades.  

 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 07:44
Un hommage sur lequel je suis tombé hier au fil de mes écoutes.

Celui de Françoise Kucheida à Henri Crolla.

Née à Marles-les-Mines dans le Pas-de-Calais en 1946, Françoise Kucheida a dès sa plus tendre enfance une prédisposition à la chanson. Les différentes chorales de sa jeunesse la formeront et la destineront à devenir cette voix qui aujourd'hui nous touche au plus profond de nos émotions.

 

Après un passage au sein de l'éducation nationale en tant qu'institutrice en école maternelle où elle fait chanter les petits, Françoise Kucheida mariée et mère de trois enfants, entreprend avec la complicité de musiciens, une carrière de "baladin" sillonnant tout le Nord de la France avec le spectacle "Récré-Chansons" de 1985 à 1992. Quatre 45 tours verront le jour pendant cette période.

Sa passion brûlante pour la chanson pousse Françoise Kucheida à installer à Liévin, ville où elle réside, un café-théâtre du nom des "Trois Pierrots". C'est en ce lieu qu'en 1993 Françoise Kucheida nouera des liens d'amitié avec Romain Didier et Allain Leprest venus exercer leur talent sur la scène des "Trois Pierrots", devenue le haut lieu de la chanson française dans le Nord de la France.

En mai 1993, au Festival de Montauban, Françoise Kucheida rencontre Pierre Barouh qui après l'avoir entendue reconnaît en elle l'âme du "blues français". De cette rencontre naîtra le projet d'un album. Deux ans de travail aboutiront à la parution du premier disque de Françoise Kucheida pour le label de Pierre Barouh "SARAVAH". Ce disque qui nous donne à re-découvrir quelques classiques de la chanson française, accueille aussi des compositions de Allain Leprest et Romain Didier ainsi que Pierre Barouh et Richard Galliano.

Biographie empruntée au site de France Inter :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/souslesetoilesexactement/index.php?id=40030 

829410759472.jpg 

Quant à Henri Crolla (1920-1960), c'est un guitariste de jazz, cousin de Django Reinhardt.
Militant du groupe Octobre, il rencontre Prévert et met ses textes en musique. Chansons qui seront chantées par Montand, Piaf...

Sûr que lui aussi, comme le dit la chanson, doit swinguer au paradis. 


HenriCrolla Lelongdesrues35



Dans l’album de photos
Quelques feuilles jaunies
Quarante ans qu’t’es là-haut
Qu’sur papier tu m’souris
J’t’écoute à la radio
J’te rêve toutes les nuits
J’t’imagine mon Rico
Swinguant au Paradis

Dans ton étui d’velours
Je caresse tes six cordes
Ma p’tite Croll’d’amour
C’est tout c’que l’temps m’accorde
Alors ce soir tu vois
J’aila mémoire sépia

P’tit soleil de là-haut

 

Dis-moi comment ça va
Est-ce que Privat Django
Tapent le blues avec toi
S’il y a un Balajo
Au royaume des lilas
Allez, donne le tempo
J’veux danser avec toi.

Quarante ans qu’t’es parti
Quarante ans j’te rassure
Qu’les trottoirs d’la rhumerie
A Paris me murmurent
L’histoire d’un p’tit marmot
D’une guitare en dentelle
Que Prévert et Doisneau
Ont retrouvé au ciel. 

 



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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 08:24
Bonjour,

Je continue mes hommages à... Ici, c'est Jean Ferrat qui rend hommage à Tino Rossi.

ferrat

Un regard plein d'humour sur le temps qui passe.

Et mon article est dédié à... Roger !

rossi tino affiche 02





Il y avait deux clans dans la famille
Du temps où j'étais un mouflet
Tino Rossi faisait pâmer les filles
Et tous les garçons rigolaient
Et je me dis qu'aujourd'hui même
C'est peut-être pareil pour moi
Les unes rêvent en murmurant "Je t'aime"
Les autres ricanent tout bas
 
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
Tu peux m'ouvrir cent fois les bras
C'est toujours la première fois
 
Evidemment, après trente ans passés
A écouter "Marinella"
Même en ayant d'la suite dans les idées
On n'se bat plus comme chien et chat
On dit plutôt dans un sourire
"Il était pas si mal que ça
Depuis le temps que nous entendons pire"
En sera-t-il pareil pour moi ?
 
Pourtant, que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver?
 
Oui dans trente ans du train où vont les choses
Dieu sait c'qu'il adviendra de moi
Mais s'il me reste à la bouche une rose
Qui jette encore un peu d'éclat 
Quand de jeunes contestataires
Mettront leurs grands pieds dans mon plat
Je leur dirai "Tino, que je suis fier
D'être encore l'idole à Papa"
 
Faut-il pleurer, faut-il en rire
Fait-il envie ou bien pitié
Je n'ai pas le cœur à le dire
On ne voit pas le temps passer 
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