Très peu de gens connaissent cette chanson. Elle a été écrite par un collègue vésulien. Il s'appelait Daniel Slimak, était prof de maths mais il était un authentique auteur (romans, poèmes, chansons...). Il donnait des récitals dans notre région. Je vous en reparlerai certainement car j'aime beaucoup ce qu'il a fait.
Si vous tapez son nom sur Google, ses oeuvres complètes vous seront proposées.
N'ayant pas d'enregistrement de cette chanson, je vous propose ma modeste version.
C’est un soir de septembre et je suis un enfant,
Je regarde au lointain, dans le grand firmament,
Une étoile dorée qui fixe mon regard.
Ah ! Que je voudrais bien être là-haut, ce soir !
De si loin, je verrais la terre des humains,
La Méditerranée et l’Océan Indien.
Je verrais des enfants de toutes les couleurs
Qui feraient sur le globe un beau collier de fleurs.
Je verrais ma maison et mon petit village,
Mes parents, mes amis dont j’ai oublié l’âge.
Je dirais : « Je vous aime et vous m’êtes très chers. »
Que j’en ferais vibrer l’écho de l’univers.
J’écrirais LIBERTE sur les constellations
Et les peuples diraient mon poème en chanson.
Les fusils se tairaient pour mieux les écouter,
Je serais devenu l’Etoile du Berger.
Pourquoi vous battez-vous ? Pourquoi tant de misère ?
Si l’enfant de l’étoile un jour voyait la terre,
Il ferait un orage et détruirait vos armes.
Et quand il pleut ici, c’est peut-être ses larmes.
C’est un soir de septembre et je suis un enfant,
Je regarde au lointain dans le grand firmament
Une étoile qu’on voit à Paris, à Pékin,
Et qui, de sa lueur, nous montre le chemin.