12 juillet 2010
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A la télévision, à midi, je viens d'entendre Carmen Maria Vega. Il y a tant de choses à écouter que je n'avais pas encore trop prêté attention à cette artiste. Elle a cependant été lauréate de la première édition du prix Barbara. Dans la chanson qu'elle a présentée "La Menteuse", elle a fait preuve d'une belle personnalité. Pour être plus précis, la première fois où je l'ai entendue c'est sur un blog ami : le blog de Charlotte.
Carmen Maria Vega se définit comme un groupe de jazz manouche créé autour la chanteuse du même nom.
Vous pourrez faire plus ample connaissance sur leur site http://www.carmenmariavega.com/
Le fourbe est une espèce d'homme
Qui n'a honte de rien en somme
Il se blottit entre mes bras
Arrête ma vie et puis s'en va
Comme il avait mis le paquet, le bonhomme
Qu'était mon ami comme au cinéma
Qui me chantait des louanges à la gomme
Et puis qui crachait derrière moi
Moi je n'ai vraiment pas de chance
Je ne vis que des histoires comme ça
Où d'abord j'ai confiance
Puis on se joue de moi
Fourbe, va !
D'abord, il m'a fait découvrir Paris
Ensuite il voulait devenir mon époux
Enfin il a pris ses jambes à son cou
Si je l'aimais, ça il s'en fout
Ou bien peut-être qu'il avait trop peur
Ou que je n'étais plus à son goût
Comme il avait mangé son quatre heures
Il ne voulut plus me voir du tout
Non, je n'ai vraiment pas de chance
Je ne vis que des histoires comme ça
Dès que je fais confiance
Carrément on se fout de moi
J'ai mal au coeur, j'ai peur du temps
Je suis marrante et je suis navrante
A cent à l'heure et sans volant
Je regarde s'aimer les gens
Quand bientôt à coup de vengeance
J'aurai tout oublié de toi
En toute indifférence
Toi, c'est toi qui chanteras
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2 juillet 2010
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Tout le monde peut fredonner la célèbre chanson de Georges Brassens "Le gorille".
De multiples reprises en ont été faites.
Je vous en propose un petit panorama qui va de la version originale en passant par des interprètes assez fidèles à cette version, par des versions dans des styles variés (jazz, folk...) etc...
Et pourquoi pas en grec ?
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27 juin 2010
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Le groupe Concurrence Déloyale se produisait samedi soir à l'Abbaye de Marast, tout près de chez moi et nous conviait à une soirée Brassens.
Les spectateurs sont repartis heureux après ce concert. J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de ces cinq musiciens que j'avais découverts aux Brassensiades 2009 à Pirey (Doubs).
Quelques moments du spectacle
Le cadre : le très beau prieuré de Marast.
Quatre des musiciens ! De beaux timbres de voix qui se marient agréablement, une mise en place impeccable des accompagnements.
Le cinquième musicien : là, virtuosité et musicalité font bon ménage !
Le Gorille, façon rap ! Un grand moment !
"Johnny" chantant l'orage !
Le roi des cons !
Ah! Quel plaisir d'avoir un mari bricoleur !
Bravo les artistes !
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21 juin 2010
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21 Juin - Fête de la musique
La princesse et le croque-notes, c'est une chanson de Brassens.
La princesse et LES croque-notes c'est un groupe de musiciens de ma région qui revisitent Georges Brassens façon "swing".
Ils se produisent à Lure (place de la Poste) à 21 heures 30 demain soir à l'occasion de la fête de la musique. Alors, si vous passez par là.
Vous pouvez les entendre ICI
http://www.myspace.com/laprincesseetlescroquenotes
Pour l'heure, réécoutons une des plus belles chansons de Georges.
Jadis, au lieu du jardin que voici,
C'etait la zone et tout ce qui s'ensuit,
Des masures, des taudis insolites,
Des ruines pas romaines pour un sou.
Quant à la faune habitant là-dessous
C'était la fine fleur c'était l'élite.
La fine fleur, l'élite du pavé.
Des besogneux, des gueux, des réprouvés,
Des mendiants rivalisant de tares,
Des chevaux de retour, des propres à rien,
Ainsi qu'un croque-notes, un musicien,
Une épave accrochée à sa guitare.
Adoptée par ce beau monde attendri,
Une petite fée avait fleuri
Au milieu de toute cette bassesse.
Comme on l'avait trouvée près du ruisseau,
Abandonnée en un somptueux berceau,
A tout hasard on l'appelait "princesse".
Or, un soir, Dieu du ciel, protégez nous!
La voilà qui monte sur les genoux
Du croque-notes et doucement soupire,
En rougissant quand même un petit peu :
"C'est toi que j'aime et si tu veux tu peux
M'embrasser sur la bouche et même pire ...
- Tout beau, princesse arrête un peu ton tir,
J'ai pas tellement l'étoffe du satyr',
Tu as treize ans, j'en ai trente qui sonnent,
Grosse différence et je ne suis pas chaud
Pour tâter d'la paille humide du cachot ...
- Mais croque-not', j'dirai rien à personne ..."
- N'insiste pas fit-il d'un ton railleur,
D'abord, tu n'es pas mon genre et d'ailleurs
Mon cœur est dejà pris par une grande ..."
Alors princesse est partie en courant,
Alors princesse est partie en pleurant,
Chagrine qu'on ait boudé son offrande.
Y a pas eu détournement de mineure,
Le croque-notes au matin, de bonne heure,
A l'anglaise a filé dans la charette
Des chiffonniers en grattant sa guitare.
Passant par là quelques vingt ans plus tard,
Il a le sentiment qu'il le regrette.
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14 juin 2010
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Hier, randonnée en Suisse, au creux du Van, superbe site non loin de Neuchâtel.
A notre arrivée, surgit ce petit train à vapeur. Claude a eu le temps de le prendre en photo. Merci à lui.
Le mot train est un des mots de la langue française qui a généré un très grand nombre d'expressions imagées : prendre le train en marche, aller bon train, à fond de train, un train peut en cacher un autre, etc... etc...
Je vous propose cette chanson de Raphaël, extraite de son album
Je sais que la terre est plate.
Le petit train de ma jeunesse
Le petit train s'en va
Au-dessus des toits
Lentement par les fenêtres je le vois
lentement et ne revient pas
Il n'y a rien à dire
Il n'y a rien à faire
Il n'y a rien à dire
Et je me fous
Du temps qui passe
Du temps qui presse
La maladie de ma jeunesse
Je n'ai jamais aimé d'autre personne que moi
Et pas même toi
Et j'étais si heureux avec toi
Et j'étais aussi heureux sans toi
Je me fous du vent
Qui vient qui va
Je ma fous de la vie
Qui finit ou pas
Je me fous de tes histoires de cinglés
Je me fous qu'il pleuve par le toit
Je me fous du malheur du bonheur
De la joie
Et de tout ce temps qui s'en va
Je me fous des chansons tristes
Des clés qui ouvrent des serrures
Je me fous de la vie qui glisse
Je me fous de la terre refermée
Je me fous du karma des étoiles
Du soleil déglingué et des jours sans lendemains
Je me fous du chagrin
Je me fous du chagrin
Le petit train de ma jeunesse
Le petit train qui s'en va
Se cogne et continue tout droit
Je n'avais besoin de personne et personne n'avait besoin de moi
Et j'ai abusé du temps et à présent voilà qu'il abuse de moi
Le petit train de ma jeunesse
Le petit train qui s'en va
Et je n'ai rien dit.
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1 juin 2010
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Claire Diterzi, auteure-compositrice-interprète est une artiste complète. A 16 ans, elle fonde le groupe Forguette Mi Note qui sortira deux albums. Elle fait ensuite des études d'arts graphiques. Elle crée en 1995 le groupe Dit Terzi et sort son premier album éponyme. Le groupe se sépare en 2001. Elle travaille ensuite avec PH. Decouflé.
En 2006, son premier album solo Boucle, obtient le Grand Prix de l'Académie Charles Cros. Elle compose la musique du film Requiem for Billy the kid, fait l'illustration sonore de l'exposition de Titouan Lamazou au Musée de l'Homme. Son album Tableau de chasse (2008) est conçu en fonction de représentations scéniques (Théâtre National de Chaillot).
En mai 2010, Claire Diterzi écrit et interprète le rôle de Rosa Luxembourg dans la pièce musicale Rosa la rouge au Théâtre du Rond-Point à Paris (Album Rosa la Rouge).
Enfin, elle est la première artiste de musique "non savante" à être admise en résidence à la Villa Médicis de Rome.
Il est vrai que si vous en avez assez d'entendre les mêmes sons de guitare, les mêmes accompagnements stéréotypés de chansons , vous pouvez alors écouter les chansons de Claire Diterzi.
Bleue, rose,
Elle nous berce de douces illusions
Eclose,
Elle est la compagne de nos rébellions
Rhapsodie, dodécaphonie, aria, requiem ou toccata
Sonatine, oratorio, la musique adoucit les mœurs
Morose, elle essuie tous nos désenchantements
Virtuose, elle arrose les plus belles de nos réjouissances
Rhapsodie, dodécaphonie, aria, requiem ou toccata
Sonatine, oratorio, la musique adoucit les mœurs
Adoucit les mœurs
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25 mai 2010
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Suite du "pélerinage" Brassens (si je puis oser ce mot
)
Après avoir habité l'impasse Florimond de 1944 à 1966, Georges Brassens résida ensuite à quelques pas de là : au 42 de la rue Santos Dumont.
Dans le même quartier se trouve un très beau parc public au nom de Georges Brassens.
Corne d'auroch ?
Le petit cheval ?
Le vin ?
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24 mai 2010
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Aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne m'étais jamais rendu Impasse Florimond lors de mes séjours à Paris. Lacune réparée la semaine dernière.
Sur cette vidéo, Brassens chante la chanson pour l'Auvergnat. On peut y voir Jeanne Le Bonniec et Marcel Planche chez qui il trouva refuge quand il décida à l'occasion d'une permission de ne pas retourner au camp de Basdorf (STO).
"Jeanne recueillait toutes les espèces animales, celles qu'on dit domestiques : des chiens, des chats, des tortues, les serins, le singe, la cane, le perroquet, les souris blanches, la pie, les poissons rouges... C'était l'Arche de Noë..."
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20 mai 2010
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Hier et avant-hier, j'étais à Paris. J'y ai vu l'exposition Turner, intéressante, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Par contre, et là, je ne m'y attendais vraiment pas... un véritable coup de coeur pour l'exposition Yves Saint Laurent au Petit Palais. Eblouissant !
Je crois que jusqu'alors je n'avais pas pris la mesure du personnage et l'importance qu'il avait eue dans l'évolution de la société.
Si vous passez par là, n'hésitez pas.
J'y ai également appris qu'Alain Chamfort avait rendu hommage à ce grand créateur dans un CD de 16 chansons.
Je vous propose la chanson "A la droite de Dior".
C'est une première approche et je vous en reparlerai certainement.
Tout est allé si vite aujourd'hui grâce à Dieu
Dois-je dire à Dior
J'ai un petit bureau à la droite de Dior
Dois-je dire de Dieu
Je ne suis qu'assistant mais assistant de Dior
C'est à mes yeux
Entrer chaque matin dans le secret des dieux
Pardon des Dior
Je vois les robes comme des fleurs carnivores
Qui s'enroulent le long des corps
Dans un silence religieux
Dans les salons feutrés je croise ô grand Dieu
Que dis-je grand Dior
Des femmes dont la beauté semble un don de Dior
Que dis-je de Dieu
Je vois passer la duchesse de Windsor
Ava Gardner et Liz Taylor
Des étoiles venant d'autres cieux
Bien plus que les prières et les livres pieux
Les doigts de Dior
Peuvent convaincre le monde qui trop souvent l'ignore
De croire en Dieu
Tout est allé si vite aujourd'hui grâce à Dieu
Dois-je dire à Dior
J'ai un petit bureau à la droite de Dior
Dois-je dire de Dieu
Un beau jour plaise à Dieu ou peut-être à Dior
Surement aux deux
La mode m'accueillera comme le nouveau Dieu
Le nouveau Dior
La mode m'accueillera comme le nouveau Dieu
Le nouveau Dior
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29 avril 2010
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Yvan Dautin, auteur-compositeur-interprète, a construit, dans la discrétion, une oeuvre qui mérite d'être écoutée. Ses chansons les plus connues sont "Les Batignolles" et "La Méduse".
Joueur de mots, poète grinçant et enfant terrible de la chanson française, Yvan Dautin écrit et chante avec tendresse et ironie "comme un Picasso de banlieue". (Wikipédia)
Les mains dans les poches sous les yeux
Tel un Picasso de banlieue
Trempe tes pinceaux dans la débine
Si le monde est beau, toi, t'as mauvaise mine
Sur le trottoir des Deux Magots
Tu fais Prévert, tu fais Rimbaud
Tu fais désert, tu fais chameau
Tu vends au noir des esquimaux
Les mains dans les poches sous les yeux
Tel un Picasso de banlieue
Tu croûtes et tu peins, toi, l'anonyme
Le dernier mégot, comme on fait cantine
Près du comptoir qui rit, qui pleure
Un homme saoul fait l'ascenseur
Le vieil hibou berce les coeurs
Quand y en a marre, salut, c'est l'heure
Les mains dans les poches sous les yeux
Tel un Picasso de banlieue
Trempe tes pinceaux dans la débine
Si le monde est beau, toi, t'as mauvaise mine
Sur le trottoir des Deux Magots
Y avait Prévert
Y avait Rimbaud
Tout est désert, pas un chameau
Bonjour, bonsoir, les esquimaux
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