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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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C'est Où ?

Télérama - Musique

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 04:57

P
hoto de Stéphanie Booth

Olivia Ruiz, une chanteuse sur laquelle on peut compter. Talent, intelligence  et générosité.

Il sufiit d'écouter cette chanson pour voir à qui l'on a à faire !


Photo de pierre-Jean G. -Live's shoot



Les mains sales et le corps lassé de frapper de porte en porte
De gueuler d'une voix trop forte à  en briser le verre 
Vent glacial ou pluie mesquine 
Tandis que la bourgeoise bouquine 
Un livre sur la condition des hommes 
Il rôde sous ses fenêtres en se disant peut-être gueulant de tout son être 

Refrain : 
Vitrier vitrier 
Dans son bleu réglementaire 
Vitrier vitrier 
La casquette de travers
Qu'il était beau le père 
Vitrier vitrier 
Artisan ouvrier c'est ce qui le rendait fier 
C'est ce qui le rendait fier 

Il mettait tout son coeur à  l'ouvrage 
Pour que le vent prenne pas tout leur chauffage 
Et puis un jour dans la modernité 
Le double vitrage l'a mis sur le carreau 
On entendit plus son beau chant d'oiseau prolo 

Vitrier vitrier 
Dans son bleu réglementaire 
Vitrier vitrier 
La casquette de travers
Qu'il était beau le père 
Vitrier vitrier 
Artisan ouvrier c'est ce qui le rendait fier 
C'est ce qui le rendait fier 

Il a rangé son bleu au placard 
Il fout plus jamais les pieds sur le trottoir 
Maintenant ses os se brisent comme du verre 
Il espère que là-haut les prolos auront des choses à faire 
Il s'occupera de la fenêtre du bon Dieu avec ses ailes attachées à  son bleu
Le pauvre vieux chaque jour déraille il parle la nuit de réparer du vitrail 
Et de chanter aux Cieux 

Vitrier vitrier 
Dans son bleu réglementaire 
Vitrier vitrier 
La casquette de travers
Qu'il était beau le père 
Vitrier vitrier 
Artisan ouvrier c'est ce qui le rendait fier
C'est ce qui le rendait fier 

 

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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 06:49
Est-il encore possible d'écrire encore des chansons d'amour ?

Au XVIIème siècle, La Bruyère se posait déjà la question : "Tout est dit et l'on vient trop tard depuis qu'il y a sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent." 

Sous des apparences simples, ce texte de Souchon se pose ces questions avec une fois de plus plein de trouvailles propres à cet artiste (banale song/super song - Quel joli discours ces mots sans rien autour).



Et puis si l'occasion se présente pendant le week end rappelez-vous qu'il n'est nul besoin d'être "un play boy littéraire". Optez pour la simplicité.

 
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 07:27



Cette photo, placée sur mon blog avant ma petite incursion dans le sud, représentait la petite ville de Gréoux-les-Bains, dominée par son ancien château.

En illustration sonore, j'avais choisi
"Les marchés de Provence" de Gilbert Bécaud. Le fichier était altéré et je n'en trouve pas d'autres chez Deezer.

Alors pour remplacer et évoquer la Provence, un cours de galoubet et de tambourin avec Patrick le tambourinaire qui va vous donner toutes les explications nécessaires.




 
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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 07:30




Une illustration d'une chanson de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem par mes élèves lors d'un travail sur la chanson. Ca date pas d'hier...plutôt d'avant-hier !

Ecoutons !

 
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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 11:05
Il y a 50 ans de cela.

En avril 1959, Serge Gainsbourg (de son vrai nom Lucien Ginsburg) obtenait le grand prix de l'Académie Charles-Cros, pour sa chanson Le poinçonneur des lilas.



Le journaliste Gaston Bonheur voit dans cette chanson une provocation. Il écrit : "Si la CGT voulait contrer le général de Gaulle dans ses visées sur le pouvoir, elle distribuerait gratuitement le disque aux agents de la RATP en l'accompagnant de ce slogan Le poinçonneur des Lilas ou Les confettis du suicide".




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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 18:14
Hier, je vous parlais des couvreurs qui chantaient sur mon toit. Les chansons de métiers (c'est à dire qui parlent des métiers) si elles étaient nombreuses autrefois n'ont plus guère cours.
J'y ai réfléchi mais n'en ai pas trouvé beaucoup. "Le poinçonneur des lilas" et "Les routiers". S'il vous en vient à l'esprit, dites-le moi.

Et en attendant d'avoir "La chanson du webmaster" ou "La chanson du designer" ou que sais-je encore... réécoutons Francis Lemarque.

 


 
La route est un long ruban
Qui défile qui défile
Et se perd à l'infini
Loin des villes, loin des villes
Le routier à son volant
Qui trépide qui trépide
N'a jamais jamais le temps
De regarder l'firmament
Le jour se lève et décline
Sur la route qui chemine
Il doit pousser sa machine
Car c'est là qu'est son usine
Ignorant les autres routes
Qui s'en vont en musardant
Le routier n'a jamais l'temps
De se perdre dans les champs

Si tu veux vivre longtemps
Attention à ton volant
Car la route se défend
Si tu rêves un seul instant
Sous l'herbe tendre du printemps
Le talus est engageant
Mais c'est l'fossé qui t'attend
si tu rêves un seul instant

Si tu vois à l'horizon
Des mirages, des mirages
C'est l'moment d'faire attention
Car il y a d'sacrés virages
De temps en temps y a des villes
On y dort tout est tranquille
Tu les réveilles en passant
Dans ton gros camion hurlant
Le copain dans sa couchette 
Rêve au-dessus de ta tête
Si le temps te paraît long
Allume une cigarette 
Tous les jours de la semaine
Et par n'importe quel temps
Ta route est toujours la même
Pour livrer ton chargement

Si tu veux vivre longtemps
Attention à ton volant
Car la route se défend
Si tu rêves un seul instant
Sous l'herbe tendre du printemps
Le talus est engageant
Mais c'est l'fossé qui t'attend
si tu reve un seul instant

La route est un long ruban
Qui défile qui défile
Et se perd à l'infini
Loin des villes, loin des villes
Le routier à son volant
Qui trépide qui trépide
N'a jamais jamais le temps
De se perdre dans les champs. 

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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 10:48

Bien sûr, la plupart d'entre vous ont reconnu dans le titre de mon blog le titre d'une chanson.
Cette chanson a été écrite par et popularisée par Bourvil.


Un texte et une mélodie simples font souvent une bonne chanson pour peu que cela vienne du coeur !

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 14:59
Souvent, j'entends dire : "Mais ce n'est pas une chanteuse, elle n'a pas de voix !" Ne l'ai-je pas entendu cent fois au sujet de Jane Birkin, de Françoise Hardy voire même de Charles Aznavour et bien sûr de Carla Bruni...et j'en passe.
Faut-il être un puissant ténor ou une grande diva pour émouvoir ?

Qui a écouté Jane B. ou Charles A. auront du mal à me convaincre. Je trouve qu'il y a tellement de charme et de sensibilité dans la fragilité, la brisure d'une voix !

Ecoutons la "Dernière minute" chantée par Carla Bruni.

 
Quand j'aurai tout compris, tout vécu d'ici-bas,
Quand je serai si vieille, que je ne voudrai plus de moi,
Quand la peau de ma vie sera creusée de routes,
Et de traces et de peines, et de rires et de doutes,
Alors je demanderai juste encore une minute...

Quand il n'y aura plus rien qui chavire et qui blesse,
Et quand même les chagrins auront l'air d'une caresse,
Quand je verrai ma mort juste au pied de mon lit,
Que je la verrai sourire de ma si petite vie,
Je lui dirai "Ecoute ! Laisse-moi juste une minute..."

Juste encore minute, juste encore minute,
Pour me faire une beauté ou pour une cigarette,
Juste encore minute, juste encore minute,
Pour un dernier frisson, ou pour un dernier geste,
Juste encore minute, juste encore minute,
Pour ranger les souvenirs avant le grand hiver,
Juste encore une minute... sans motif et sans but.

Puisque ma vie n'est rien, alors je la veux toute.
Tout entière, tout à fait et dans toutes ses déroutes,
Puisque ma vie n'est rien, alors j'en redemande,
Je veux qu'on m'en rajoute,
Soixante petites secondes pour ma dernière minute.

Tic tac tic tac tic tac 

"Entre le pathétique et le clinique, trouvent place devant la mort une multitude d'attitudes : celle de Carla Bruni ne manque ni de panache, ni de bon sens, ni d'humilité. Pas de dogmatisme, pas de fuite non plus devant la réalité. c'est plutôt la réponse de l'enfant qui demande un tout petit délai pour prolonger la récréation dans sa chambre alors qu'on l'appelle pour aller à table. "Juste encore une minute !" "

Gérard Authelain in Les Enfants de la Zique - Tranches de vie - Edition 2003-2004.

Vous avez compris que moi, j'aime bien. Et en bonus, une petite video inattendue de Carla Bruni.


 
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