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Bonjour !

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  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 06:24
Pauvre Boris - Jean Ferrat

Le 2 mai, nous fêtons les Boris.

Une occasion de réécouter cette chanson de Jean Ferrat, écrite en 1966.

Dans cette chanson, Jean Ferrat rend hommage à  Boris Vian (1920-1959), écrivain, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz. Boris Vian était un excellent trompettiste. L'arrangeur ne l'a pas oublié et  nous gratifie d'un superbe contrechant joué à la trompette. Un bien bel arrangement signé Alain Goraguer (arrangeur attitré des chansons de Ferrat) qui était un ami de Boris Vian et un compagnon musicien de jazz.

Boris Vian

Boris Vian

Tu vois rien n'a vraiment changé
Depuis que tu nous a quittés
Les cons n'arrêtent pas de voler
Les autres de les regarder
Si l'autre jour on a bien ri
Il paraît que " Le déserteur "
Est un des grands succès de l'heure
Quand c'est chanté par Anthony
Pauvre Boris

Voilà quinze ans qu'en Indochine
La France se déshonorait
Et l'on te traitait de vermine
De dire que tu n'irais jamais
Si tu les vois sur leurs guitares
Ajuster tes petits couplets
Avec quinze années de retard
Ce que tu dois en rigoler
Pauvre Boris

Ils vont chercher en Amérique
La mode qui fait des dollars
Un jour ils chantent des cantiques
Et l'autre des refrains à boire
Et quand ça marche avec Dylan
Chacun a son petit Vietnam
Chacun son nègre dont les os
Lui déchirent le coeur et la peau
Pauvre Boris

On va quitter ces pauvres mecs
Pour faire une java d'enfer
Manger la cervelle d'un évêque
Avec le foie d'un militaire
Faire sauter à la dynamite
La bourse avec le Panthéon
Pour voir si ça tuera les mythes
Qui nous dévorent tout du long
Pauvre Boris

Tu vois rien n'a vraiment changé
Depuis que tu nous a quittés

Paroles et Musique : Jean Ferrat (1966)

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commentaires

E
« Ah ! que de volumes n’écrirait-on point si l’on voulait dénoncer les ravages causés par la connerie absolue. »<br /> Boris Vian –
Répondre
P
Tu as raison ! Et ce, dans tous les domaines !