Hier soir, l'association Les Amis du Prieuré de Marast avait invité pour le premier concert de la saison, Yves Jamait. Excellente idée !
Je ne l'avais jamais vu sur scène. De plus, je dois avouer que je ne connaissais pas son oeuvre. Je m'y étais donc rendu car je souhaitais découvrir cet artiste.
Quel bel interprète ! Quel engagement ! Quel contact intelligent avec le public ! De plus, j'aime beaucoup sa voix rocailleuse qui me rappelle Vissotsky ! Quels accompagnateurs talentueux !
Hélas ! Et je l'ai déjà regretté plusieurs fois sur mon blog... la sonorisation ... parfaite pour les instruments, était complètement défaillante pour la voix ! Quel dommage ! De la chanson que je vous propose aujourd'hui, je n'ai guère perçu que les paroles du refrain ! Et il en fut de même pour le reste du concert ! Vous avouerez que c'est frustrant ! Je vais me rattraper en écoutant chez moi, les albums de cet artiste !
Et qu'on ne vienne pas me dire que ce lieu est difficile pour l'acoustique ! J'y ai déjà entendu des sonorisations de chanteurs quasi parfaites !
Vous aurez compris que je suis, ce matin, un peu agacé ! Pas déçu, mais un peu triste pour l'interprète !
Ecoutons "Je passais par hasard" !
Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares
Qui fondent les espoirs
D'un "c'est possible à deux"
Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares
Qui fondent les espoirs
D'un "c'est possible à deux"
Et je trouvais charmant,
Idéal et bluffant
De vous voir amoureux
Bien que de temps en temps
C'en était presque chiant
De vous sentir heureux
C'est dans cet esprit-là
Que je franchis le seuil
De cette jolie maison
Née d'un désir nuptial
Mais là, je reste coi
Interdit sur l'écueil
Qui brise la passion
En horreur conjugale
Nous voilà tous les deux
Accablés de silence
Je cherche en vain les mots
Qui pourraient te porter
Effacer tous ces bleus
Enfin, des mots qui pansent
Et se glissent sur ta peau
Aux pores terrorisés
Mes mains de mâle honteux
Tremblent de te toucher
Je m'approche quand même
Et te prends dans mes bras
Tu t'enfouis dans le creux
De mon cou pour pleurer
Tu dis "c'est la énième fois
Qu'il me fait ça"
Et que ça fait longtemps
Déjà qu'il te dérouille
Tant il est persuadé
Que tu dragues au passage
Et son regard qui ment
Te fait crever de trouille
Quand il vient soulager
Avec ses poings sa rage
Si ses poings n' suffisent pas
Il frappe avec les pieds
Quand, tombée sur le sol
Comme une bête inerte,
Tu caches de tes bras
Ton visage tuméfié
Alors, le coup de grolle
N'en est que plus alerte
Alors, le coup de grolle
N'en est que plus alerte
Je ne reconnais pas
A travers cette ordure
Celui que j'ai aimé
Qu'aujourd'hui je vomis
Il était pas comme ça
Enfin, j'en suis plus sûre,
Il faut l'avoir été
Pour être aussi pourri
Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares
Qui fondent les espoirs
D'un "c'est possible à deux"
Viens
Je n'ai que ma tendresse
Viens, viens, viens là contre moi
Viens
Et pour que tout ça cesse
Viens, je t'emmène avec moi
Je passais par hasard
Je passais pour vous voir
Pour retrouver un peu
De ces amitiés rares