Chanteur d'une originalité surprenante, qu'on ne peut rattacher à aucun courant de la chanson française.
A l'origine, comédien, il débute dans la chanson en 1954 à La Rose Rouge et à L'Ecluse. En 1957, il enregistre Les Clowns (chanté alternativement en français et en italien), dont le refrain est murmuré d'une étrange voix de tête. A l'écart du show business, pour un public d'initiés, il entreprend dès lors d'aborder un univers rarement exploré dans la chanson : la spiritualité. Avec Esposito, la chanson se fait méditative. L'artiste a l'art de créer des climats. (extrait de L'Encyclopédie de la chanson française sous la direction de Gilles Verlant aux Editions France Loisirs)
S’accompagnant d’un doigt
ou quelques doigts
le clown se meurt
S’accompagnant d’un doigt
ou quelques doigts
le clown se meurt
sur un petit violon
et pour quelques spectateurs
sur un petit violon
et pour quelques spectateurs
Ma chè n’ha fatto de male
sta povera creatura
ma ché c’iavete da ridere
et portaije iettatura !
D’une petite voix comme
il n’en avait jamais eue
D’une petite voix comme
il n’en avait jamais eue
il parle de l’amour
de la joie, sans être cru
Se voi non comprendete
si vous ne comprenez pas
Se voi non comprendete
si vous ne comprenez pas
almeno non ridete
au moins ne riez pas !
almeno non ridete
au moins ne riez pas !
Ouvrez donc les lumières
puisque le clown est mort
Ouvrez donc les lumières
puisque le clown est mort
et vous, applaudissez
admirez son effort
et vous, applaudissez
admirez son effort.