1 mai 2009
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L'Internationale est certainement le chant révolutionnaire le plus célèbre.
Les paroles furent écrites par Eugène Pottier pendant la Commune en 1871. Elle devait se chanter sur l'air de La Marseillaise mais en 1888, Pierre Degeyter en composa la musique.
Ce chant fut interdit dans plusieurs pays d'Europe en raison de son image communiste, anarchiste et des idées révolutionnaires qu'il développe.
Les paroles furent écrites par Eugène Pottier pendant la Commune en 1871. Elle devait se chanter sur l'air de La Marseillaise mais en 1888, Pierre Degeyter en composa la musique.
Ce chant fut interdit dans plusieurs pays d'Europe en raison de son image communiste, anarchiste et des idées révolutionnaires qu'il développe.
- Debout les damnés de la terreDebout les forçats de la faimLa raison tonne en son cratèreC'est l'éruption de la finDu passé faisons table raseFoules, esclaves, debout, deboutLe monde va changer de baseNous ne sommes rien, soyons tout
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- C'est la lutte finale
Groupons-nous, et demain
L'Internationale
Sera le genre humain (bis)
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- Il n'est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni tribun
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
Décrétons le salut commun
Pour que le voleur rende gorge
Pour tirer l'esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge
Battons le fer quand il est chaud
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- Hideux dans leur apothéoseLes rois de la mine et du railOnt-ils jamais fait autre choseQue dévaliser le travailDans les coffres-forts de la bandeCe qu'il a crée s'est fonduEn décrétant qu'on le lui rendeLe peuple ne veut que son dû.
L'état comprime et la loi tricheL'impôt saigne le malheureuxNul devoir ne s'impose au richeLe droit du pauvre est un mot creuxC'est assez, languir en tutelleL'égalité veut d'autres loisPas de droits sans devoirs dit-elleEgaux, pas de devoirs sans droits. -
- Les rois nous saoulaient de fumées
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosse en l'air, et rompons les rangs
S'ils s'obstinent, ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
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- Ouvriers, paysans, nous sommesLe grand parti des travailleursLa terre n'appartient qu'aux hommes
L'oisif ira loger ailleurs
Combien, de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent
Le soleil brillera toujours.