30 juin 2009
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Qu'est-ce qu'une chanson ? se demande Marcel Amont au début de son livre intitulé
Une chanson ? Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une chanson ?

Je vous propose ce matin de lire les premières phrases de son livre.
Ce n'est pas forcément des vers, ce n'est pas obligatoirement un poème, ce n'est pas à coup sûr divisé en stances égales. Ca peut comporter sept vers en tout et pour tout (Quand il est mort le poète) ou même quatre (Frère Jacques). Ca peut rimer quand ça veut (Les Feuilles mortes). Ca peut être en prose, en onomatopées, en sabir, en volapük, en yaourt, et ressembler à une poésie comme je ressemble à l'archevêque de Canterbury.
C'est cet énorme fourre-tout qui voit se côtoyer l'esprit, la fantaisie, la bêtise, lapoésie, la naïveté, la vulgarité, les platitudes et j'en passe.
...
Cavanna dit qu'on donne trop d'importance à la chanson. Il a raison. L'écrivain, le poète, le chercheur, l'enseignant sont salués du bout des lèvres. Qu'y pouvons-nous ? Chanter moins leur donnerait-il plus d'importance ?
Mais alors pourquoi pareil engouement depuis des siècles ? Parce qu'il est naturel et facile de chanter - bien ou mal ; mais Guy Béart pense qu'il y a quelque chose de plus : "Chaque être humain a en lui une chanson, sa chanson : celle qui sort naturellement de lui, car une vraie chanson est un cri." C'est probablement pour tout cela qu'elle entre partout, la bougresse ! De force ou insidieusement. Il est vraique n'importe quelle alouette peut venir chanter ou se faire plumer autout du miroir ; elle représente le terrain idéal de liberté ; le "chant clos" où tout est permis.
Oui, la chanson, c'est tout ce qui se chante...
Une chanson ? Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une chanson ?

Je vous propose ce matin de lire les premières phrases de son livre.
Ce n'est pas forcément des vers, ce n'est pas obligatoirement un poème, ce n'est pas à coup sûr divisé en stances égales. Ca peut comporter sept vers en tout et pour tout (Quand il est mort le poète) ou même quatre (Frère Jacques). Ca peut rimer quand ça veut (Les Feuilles mortes). Ca peut être en prose, en onomatopées, en sabir, en volapük, en yaourt, et ressembler à une poésie comme je ressemble à l'archevêque de Canterbury.
C'est cet énorme fourre-tout qui voit se côtoyer l'esprit, la fantaisie, la bêtise, lapoésie, la naïveté, la vulgarité, les platitudes et j'en passe.
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Cavanna dit qu'on donne trop d'importance à la chanson. Il a raison. L'écrivain, le poète, le chercheur, l'enseignant sont salués du bout des lèvres. Qu'y pouvons-nous ? Chanter moins leur donnerait-il plus d'importance ?
Mais alors pourquoi pareil engouement depuis des siècles ? Parce qu'il est naturel et facile de chanter - bien ou mal ; mais Guy Béart pense qu'il y a quelque chose de plus : "Chaque être humain a en lui une chanson, sa chanson : celle qui sort naturellement de lui, car une vraie chanson est un cri." C'est probablement pour tout cela qu'elle entre partout, la bougresse ! De force ou insidieusement. Il est vraique n'importe quelle alouette peut venir chanter ou se faire plumer autout du miroir ; elle représente le terrain idéal de liberté ; le "chant clos" où tout est permis.
Oui, la chanson, c'est tout ce qui se chante...