Une découverte, ce matin, grâce à une amie : la nuit, interprétée par Frida Boccara sur le Prélude de la sonate Opus 5 N°9 d'Arcangelo Corelli (1653-1713).
Les paroles sont de Claude Lemesle - 1978.
La nuit éteint les fenêtres
Le bal de la vie s'arrête
Je vais finir ma lettre
Juste avant de glisser dans le noir
Très loin quelque part
La lumière se lève
Et je voyage en rêve
Vers ces pays sans neige
Où le ciel a planté son miroir
La nuit m'apporte le calme
Et un rien de vague à l'âme
Quand elle m'accompagne
Fidèle et discrète pas à pas
On voit ça et là
Quelques tâches plus claires
Ce sont des solitaires
Mes frères sur la terre...
Qui égrènent le temps comme moi
Mon Dieu qu'il fait bon vivre
Tenir en équilibre
Entre l'ombre et le vide
Se dire tout est possible
Et entendre son cœur qui bat
On entend jamais que la haine
Le fracas des guerres lointaines
Mais tout est si tranquille
Au cœur de la grande ville
Comment ne pas penser à la paix
Demain c'est autre chose
Le monde se repose
Il rêve qu'il ne mourra jamais
La nuit éteint les fenêtres
Le bal de la vie s'arrête
Mais quand il va renaître
Est-ce qu'il n'aura pas un peu changé
J'éteins et je me couche
Le sommeil sur ma bouche
Bientôt va déposer son baiser
Merci à Madame Fastras pour cette image prise sur Flickr. En cliquant sur l'image, vous accédez à sa galerie.