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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 06:30

On connaît Charles Trenet par coeur mais on connaît peut-être un peu moins celui avec qui il chanta en duo durant quelques années : Johny Hess. Né en 1915, pianiste de jazz, il joue dans différents endroits (cafés, bistrots, petites boîtes...).

Un jour, il rencontre un certain Charles Trenet avec qui il forme un duo de 1934 à 1937. Cela donne un ensemble de chansons fort agréables à écouter : "Tout est au duc""Sur le Yang Tsé Kiang""Maman ne vend pas la maison", mais aussi "Rendez-vous sous la pluie" ou encore "Vous qui passez sans me voir". 


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Augustine ? Augustin ?

Tu viens ?
Oui, donnons-nous la main !

Sur la grand-route, vers midi
Si chaude au milieu du village, 
Fallait voir les garçons hardis
Parler aux filles les moins sages
Il y avait là tout le pays
Toute une jeunesse charmante
Qui allait puiser de l'eau dans le puits
Dans le puits, sous l'arbre qui chante
Ce puits d'où sortira toute la vérité
Des amours d'Augustin, des amours d'Augustine
Ce puits portait en lui quelque fatalité
Car c'est bien là qu'ils se parlèrent, j'imagine
Et disaient-ils des choses osées ?
Oh, non, pas du tout, ils disaient :

Donnez-moi la main, Augustine
Donnez-moi la main, Augustin
Vous êtes ma voisine
Je suis votre voisin
Je suis votre cousine
Et moi votre cousin
J'aime votre beau teint
Vos bottines
Vos cheveux blond platine
Ils sont teints
J' vous aime, Augustine
J' vous aime, Augustin
Augustine, Augustin
La voisine, le voisin
La cousine, le cousin
Les bottines, le beau teint
Quittons ce patelin, Augustine
Oui, partons demain Augustin.
Augustin qu'elle épousera un beau matin

Vers la grand-ville ils sont allés
Augustin travaille comme un phoque
Mais Augustine, dessalée
Fréquente les bars équivoques
Avec un Cubain, certain soir
Elle partit au bal musette
Mal lui en prit car le grand Noir
La traita comme une amusette
Dans un hôtel meublé de la place Clichy
Elle dut faire la noce avec des vieux sans âge
Mais un soir qu'Augustin cherchait dans tout Paris
Il rencontra la fille et le Cubain sauvage
Et, disait-il des choses, vexé ?
Oh, non, pas du tout, il disait :

Je te retrouve enfin, Augustine
Je te retrouve enfin, Augustin
Tu n'es qu'une gamine
Oh mon cher gamin
Tu es sa concubine ?
C'est mon concubin
Mon petit coquin
Ma coquine
Tu n'as pas bonne mine
Je n'ai pas eu bonne main
Je t'aime, Augustine
Je t'aime, Augustin
Augustine, Augustin
La gamine, le gamin
Concubine du Cubain
La coquine, le coquin
La bonne mine, la bonne main
Et c'est depuis ce jour qu'Augustine
Aima pour toujours Augustin
Qu'elle épousa un beau matin

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