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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 19:14
Deuxième article concernant la Marseillaise. Voilà une version de 1848, résolument féministe, composée au lendemain des Journées de Février 1848. Elle est interprétée ici par Rosalie Dubois. Je trouve ce texte très étonnant pour cette époque. Ceci dit, elles avaient bien raison.

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"Tremblez, tyrans portant culotte!
Femmes, votre jour est venu :
Point de pitié, mettons en note
Tous les torts du sexe barbu ! (bis)
Voilà trop longtemps que ça dure,
Notre patience est à bout.
Debout Vésuviennes, debout,
Et la
vons notre vieille injure.

Refrain

Liberté sur nos fronts
Verse tes chauds rayons ;
Tremblez, tremblez, maris jaloux,
Respect aux cotillons
 !

L'homme, ce despote sauvage,
Eut soin de procla
mer ses droits ;
Créons des
 droits à notre usage,
A notre usage ayons des
 lois !
Si l'homme en l'an quatre-vingt-treize
Eut soin de ne songer qu'à lui,
Travaillons pour nous aujourd'hui,
Faisons nous une marseillai
se !

Jusqu'à ce jour, dans ce triste monde,
Tout était borgne et de travers ;
Partout, sur la
 machine ronde,
La femme essuyait des revers ; (bis)
Qu'un pareil chaos se débrouille.
A nous battre le tambour !
et vous, messieurs, à votre tour,
Filez, filez notre quenouille.

Combien de nous furent vexées
Depuis le matin jusqu'au soir !
Nos pauvres paupières las
sées,
De pleurs étaient le réservoir. (bis)
Prenons, prenons notre revanche,
Que le sexe battu jadis
Aujourd'hui batte les maris,
Ainsi, nous serons manche à manche.

On dit qu'Eve, notre grand-mère,
N'avait chemise ni maillot;
Supprimons notre couturière,
Oui, la
 couturière est de trop. (bis)
La liberté, chaste amazone,
n'admet ni voiles ni verrous ;
A la
 barbe de nos époux
Luttons comme à La
cédémone."

Louise de Chaumont

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