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Bonjour !

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  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 07:25

Alexis-HK-concert-copie-1.jpg

 

Les chansons-hommage à Georges Brassens sont très nombreuses. On peut en trouver une liste sur le site "Auprès de son arbre".

Soit la chanson lui est entièrement consacrée, soit il est fait allusion à son art. La dernière que j'ai repéré, au hasard de mes écoutes, est une chanson d'Alexis HK "Le veuf". Il est vrai qu'Alexis HK ne cache pas son admiration pour Georges Brassens comme en témoigne par exemple son intervention dans Les conférences chantées du Hall de la chanson. Dans la "conférence" consacrée à Brassens (conduite par Bertrand Dicale), il assure les exemples musicaux en chantant  huit extraits de chansons de Georges.

Vous pouvez d'ailleurs prendre connaissance de cette causerie en cliquant ICI.

 

 

« Avant ma barbe poivre et sel, et qu'au coin de mes yeux ne poussent
les deux immenses serres d'aigle qui me passent par la brousse,
j'avais le cœur allègre et pur (enfin si pur qu'un cœur puisse être)
et n'avais commis de parjure qu'envers les vilains et les traîtres. »

Ainsi divaguait le veuf.
Le veuf était... Le veuf était gai !
Et, si j'avais l'œil du bœuf,
mon oreille était aux aguets.
Ainsi parlait le veuf
et comme chacun sait :
Quand parle le veuf,
ouït le bœuf.

« Un jour où la Terre était d'humeur à jouer les jeunes premières de bal
de promotion, la fin du moi de Mai allumait tout plein de jolis pétales.
Le flair au vent, le parfum d'une robe vint me taquiner les nasales.
J'étais attendu : La belle avait perdu son cavalier et son cheval.

Nous nous aimâmes si fort que tu ne pourrais pas, de toute ton âme de bougre,
te figurer cela, toi dont le cœur n'a jamais été percé par la foudre.
Encore aujourd'hui je remercie celui qui, dans sa bonté de grand prince,
m'offrit un amour aussi joli que la plus jolie chanson de Brassens. »

Ainsi divaguait le veuf.
Le veuf était de plus en plus gai !
Et, si j'avais l'œil du bœuf,
mon oreille était aux aguets.
Ainsi parlait le veuf
et comme chacun sait :
Quand parle le veuf,
ouït le bœuf.

La vie reprend toujours ses droits, la mort aussi,
et celui-ci que je vois là battre des bras comme deux ailes,
m'a raconté la mort de celle qu'il aima :

« Le fer était battu d'avance, la mort attendait dans les loges
comme dans tous les chants d'amour que forge la gorge de Georges.
Après avoir chanté tout l'été de ma vie l'éloge d'un amour si grand
et qu'on m'a tout repris, je vais danser maintenant. »

Ainsi divaguait le veuf.
Le veuf était... Le veuf était gai !
Et, si j'avais l'œil du bœuf,
mon oreille était aux aguets.
Ainsi parlait le veuf
et comme chacun sait :
Quand parle le veuf,
ouït le bœuf.

La vie reprend toujours ses droits, la mort aussi,
et celui-ci que je vois là s'agiter sur la tarentelle
danse avec une autre que celle qu'il aima.

 

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commentaires

A
<br /> Bonjour Pierrot ,<br /> Il y a un moment que je ne suis pas venue faute de temps , mais je ne t'oublie pas et ai plaisir à te lire .<br /> Comme tu le sais j'aime Brassens.<br /> Bien amicalement<br /> Alice<br /> <br /> <br />
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