Quand je suis passé, la semaine dernière dans la rue des Morillons cela m'a remémoré une ancienne chanson interprétée par François Deguelt.
Rappelons qu'au 36 de la rue des Morillons se trouve le bureau des objets trouvés de la ville de Paris.
C'est depuis 1939 que le service des objets trouvés est installé au 36, rue des Morillons.
Aujourd'hui, tout ça est parfaitement huilé et organisé, sous l'égide de la Préfecture de Police (le contraire eût été étonnant...).
Il paraît que le Service des Objets Trouvés reçoit environ 140 000 objets par an, de toute nature, de toute taille, avec une impressionnante cohorte de portefeuilles, de parapluies, à laquelle s'ajoute désormais celle des téléphones portables.
Du boulot pour la quarantaine d'employés qui doit quotidiennement trier, répertorier, stocker près de 400 objets, et investiguer pour en retrouver les malheureux propriétaires : chaque jour près de 300 d'entre eux, plein d'espoir, défilent ainsi au guichet...
Rue des Morillons
Dans ce grand débarras
Un rayon
Pour les coeurs perdus
D'amour éperdus
Que l'on envoie
A coeur joie
Au re-but ?
Pourquoi n'ouvre n'ouvre-t-on point
Pour ceux qu'ont besoin
D'un p'tit mot gentil
D'un tendre soin
De guichet voisin ?
Ceux qu'auraient perdu
L'amour la joie et même un peu plus
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés
Oui, oui
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés
Pourquoi n'ouvre-t-on pas
Rue des Morillons
Dans ce grand débarras
Un rayon
Pour ceux dans la foule
Qu'ont perdu la boule ?
On les voit
Sur les voies
Qui s'é-croulent
Pourquoi n'ouvre n'ouvre-t-on point
Pour ceux qu'ont besoin
D'un p'tit mot gentil
D'un tendre soin
De guichet voisin ?
Ceux qu'auraient perdu
L'amour la joie et même la vertu
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés
Oui, oui
Pourraient alors se r'trouver
Aux objets trouvés
Pourquoi n'ouvre-t-on pas
Rue des Morillons
Dans ce grand débarras
Un rayon
Un rayon d'loterie
Où l'on f'rait un tri
Des amours
Des atours
D'la li-terie ?
Pour ceux qui ont perdu l'honneur
Y aurait des douceurs
Et l'on donnerait des billets gratuits
Aux pauv'z'éconduits
Pour qu'ils s'mettent en ménage
Avec une jeune fille de leur âge
Alors y en aurait bien des millions
Rue des Morillons
Y en aurait bien des millions
Y en aurait bien des millions
Y en aurait bien des millions
Rue des Morillons