Photo Maxime Cardinaux
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Mes mains
Mes mains dessinent dans le soir
La forme d'un espoir
Qui ressemble à ton corps
Mes mains quand elles tremblent de fièvre
C'est de nos amours brèves
Qu'elles se souviennent encore
Mes mains caressent dans leurs doigts
Des riens venant de toi
Cherchant un peu de joie
Mes mains se tendent en prière
Vers ton ombre légère
Disparue dans la nuit
Mes mains elles t'aiment à la folie
D'un amour infini
Elles t'aiment pour la vie
As-tu déjà effacé ce passé qui m'obsède?
As-tu déjà oublié que ces mains ont tout donné?
Mes mains qui voudraient caresser
Un jour seront lassées
D'attendre ton retour
Mes mains elles iront te chercher
Là où tu t'es cachée
Avec un autre amour
Mes mains méprisant les prières
Trembleront de colère
Et je n'y pourrai rien
Mes mains pour toujours dans la nuit
Emporteront ta vie
Mais puisque tu le sais, reviens
Et tout comme autrefois
Elles frémiront pour toi
Dans la joie retrouvée
Reviens, ne les repousse pas
Ces mains tendues vers toi
Et donne leur tes mains
Si la musique est de Gilbert Bécaud, n'oublions pas l'auteur de cette très belle chanson : Pierre Delanoë
C’est chez Marie Bizet (humoriste de l'époque) que Pierre Delanoë fait la connaissance de François Silly, qui deviendra bientôt Gilbert Bécaud. Ensemble, ils créent Mes mains que Lucienne Boyer met aussitôt à son répertoire (spectacle à l’Alhambra de 1953). Cette chanson marque le début d’une longue et belle collaboration (non seulement avec Bécaud, mais aussi avec ses autres collaborateurs : Louis Amade, Maurice Vidalin...) qui donnera naissance, pendant les décennies suivantes, à plusieurs beaux fleurons de la chanson française : Je t’appartiens (1955), Le jour où la pluie viendra (1957), Croquemitoufle(1958, reprise par Jean-Claude Pascal), Et maintenant (1961), Je reviens te chercher (1967), La solitude ça n’existe pas (1970), etc.
Pendant les années cinquante, de prestigieux interprètes ajoutent des chansons de Pierre Delanoë à leur répertoire : Tino Rossi (Deux amants, 1954), Georges Guétary (Au petit trot, 1953), Édith Piaf (Les grognards, 1958), Yvette Giraud (Si tu es jolie, 1955).
J'ai emprunté ce texte ICI :
http://www.auteurscompositeurs.com/index.php?option=com_content&view=article&id=36&Itemid=62