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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 12:16

Monique Morelli (1924 - 1993) - Interprète qui débute au théâtre (Vieux Colombier) et au cirque (Cirque d'hiver), puis fait l'ouvertutre de la Rose Rouge (1949) et tout le circuit des cabarets de Montmartre et de la Rive Gauche. Ell a appris à chanter, sans le secours du micro, à l'école des grandes dames de la chanson réaliste, comme Fréhel, à qui elle rend hommage dans un premier disque. Son répertoire s'oriente ensuite vers les poètes : F. Carco, Mac Orlan ou Aragon lui fourniront l'essentiel de son répertoire. Sa rencontre en 1958 avec le compositeur Charles Léonardi est à l'origine de succès durables et classiques (Maintenant que la jeunesse, Un air d'octobre...). (Extrait de Cent ans de chanson française de Louis-Jean Calvet - Editions Archipoche)

En 1969, elle passe en première partie de Georges Brassens.

Morelli.jpeg

Ici, en compagnie de Francis Lemarque, Georges Brassens et Jacques Brel.


 

Un air comme une traîne immense

Un air qui ne finit jamais

Un air d’octobre une romance

Plus douce que le mois de mai

Un air qui toujours recommence

 

Tes yeux ont le mal d’horizon

Fou qui trouve assez bleu l’azur

A qui le ciel n’est pas prison

Il faut aimer à démesure

Ce n’est pas assez que raison

 

Bel automne aux mains de velours

C’est la chanson jamais chantée

C’est la chanson de notre amour

C’est la chanson des roses-thé

Dont le cœur est couleur du jour

 

Est-il assez profond sanglot

Pour dire les déserts physiques

Pareils aux ronds qu’on fait dans l’eau

Les mots valent-ils la musique

Du long désir au cœur enclos

 

Un air Elsa de la démence

Un air qui ne finit jamais

Un air d’octobre une romance

Plus doux que n’est le mois de mai

Un air comme une traîne immense

 

Louis Aragon

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