15 juin - Bonne fête Germaine !
Ce prénom a souvent été chanté. Je choisis aujourd'hui de vous faire écouter "Germaine" de La Rue Kétanou" car nous n'avons pas encore parlé de ce groupe.

Il se compose de trois musiciens-chanteurs : Mourad Musset, Olivier Leite et Florent Vintrigner. Ils ont fait leurs premières armes dans des spectacles de rue où se mêlaient chanson et théâtre. Leur devise était : "C'est pas nous qui sommes dans la rue, c'est la Rue Kétanou".
Dans leur dernier album A contresens, se trouve cette chanson ayant pour titre "Germaine".
Elle s’appelle toujours Germaine,
Mais là y a quelqu’chose qu’a changé,
Son nom d’famille n’est plus le même.
Elle nous a dit : "Ca y est c’est la quille ,
Tout va bien, les jeux ne sont pas faits,
Je reprends mon nom de jeune fille."
C’est une seconde jeunesse,
Et rien que pour la beauté de son geste,
Nous on voudrait, l’encourager.
Vas-y, va,
Vas-y, vois comme la vie est belle,
Il suffisait de regarder.
De regarder au fond de soi-même,
Regarder et se réconcilier,
Avec d’anciennes chimères.
Qui avait fui la chasse aux sorcières,
De la bonne société,
Et maintenant Germaine ne laisse plus faire.
C’est une seconde jeunesse,
Et rien que pour la beauté de son geste,
Nous on voudrait l’encourager.
Vas-y, va,
Vas-y, vois comme la vie est belle,
Il suffisait d’y penser.
Tu as été une bonne mère,
Une bonne épouse, une bonne employée,
Et surtout une bonne à tout faire.
Tu nous rappelles un peu nos grands-mères,
Un peu nos mères et puis qui tu sais,
Alors t’as fait ce qu’il fallait.
C’est une seconde jeunesse,
Et rien que pour la beauté de ton geste,
Nous on voudrait, t’encourager.
Vas-y, va,
Vas-y, vois comme la vie est belle,
Il suffisait d’oser.
Tu t’appelles toujours Germaine,
Mais là y a quelqu’chose qu’a changé.
Ton nom de famille n’est plus le même.
On te redit « mademoiselle »,
Toi tu l’appelles René.
Rendez-vous au 7ème ciel.
C’est une seconde jeunesse,
Et rien que pour la beauté de leur geste,
Nous on voudrait, les encourager.
Vas-y, va,
Vas-y, vois comme la vie est belle,
Il suffisait de l’embrasser.