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La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
Pour cela, j'ai choisi aujourd'hui, une chanson de Salvatore Adamo.
Voilà ce qu'il disait de cette chanson :
"... dans la chanson Alice, Adamo dit rendre hommage à Georges Brassens : « et j’ose dire un gros mot : cul. Oh, pour moi, c’est un pas énorme, car je ne dis jamais de tels mots. », lance-t-il, en riant."
Il est vrai qu'à part le fait que "Tonton Georges" y soit cité, on peut trouver plusieurs références à certaines de ses chansons.
Moi, le chantre un peu lisse Au langage désuet J’ai rencontré Alice Qui m’a dit : "J’ t’aime bien mais Faut que tu t’enhardisses Faisons de grands projets Le temps que je rougisse Nous n’avions plus d’ secrets."
Elle me parla, très fière, Des cornes de son mari En voyage d’affaires Du lundi au samedi Comme on était dimanche Je ne comprenais pas : Mets tes mains sur mes hanches Allez chante pour moi
Comme disaient les Chinois Et sans doute les Perses Il n’y a pas de loi Qu’une chanson ne renverse
Comme c’était romanesque ! Alice, les joues en feu, En extase, enfin presque Le bon Dieu dans les yeux Moi, j’ lui parlais des fresques De la chapelle Sixtine Elle me hurla : "Quand est-ce qu' On boit, bonté divine ? "
Elle m'a dit qu’elle aimait Le Gevrey-Chambertin Qu’un p'tit verre réveillait Ses fantasmes coquins Moi, j’ai l' vin amoureux Ça m’ rend plutôt rêveur "V’là un magnum pour deux !" Dit-elle, la bouche en cœur
Comme disaient les Chinois Et sans doute les Perses Il n’y a pas de loi Qu’un bon cru ne renverse
Vive les charretières Leur belle élocution Et leur vocabulaire Et leur regard fripon Quand sa divine sphère Apparut au balcon Je voyais l’univers Et toute la création
Ne sachant que lui dire Qui n’éteigne sa passion J’entonnai, sans même rire, La ronde des jurons Je sortis de ma gorge Des mots au diapason J’ voulais pas qu’ Tonton Georges Me traitât de couillon
Alors, pour une fois, Sans ruse ni commerce Ni sans langue de bois Ni périphrases diverses Je vous le dis tout rond Sans jouer les faux derches J' l’ai promis à Tonton J’ai parié dix sesterces
Comme disaient les Chinois Et sans doute les Perses Il n’y a pas de loi Qu’un beau cul ne renverse
Comme disaient les Chinois Et sans doute les Perses Il n’y pas de loi Qu'un beau… Ah, non, pas deux fois !
Et pour en terminer aujourd'hui, avec Georges et Salvatore, écoutons-les chanter ensemble.
Bonne fête à toutes celles qui ont pour prénom Elisabeth !
C'est Thomas Fersen qui nous propose cette chanson !
Ma montre est passée sous une roue Elle a disparu dans un trou J'ai raté le dernier métro Je sais, c'est une fois de trop Mais je ne suis pas un menteur Mon amour, tu me serres le coeur Si un mensonge s'y dissimule Que je sois transformé en mule
Fais pas la tête Elisabeth Fais pas la tête Elisabeth Il me fallait des cigarettes Un miroir aux alouettes Et puis j'ai acheté du fil blanc Ainsi que des salades et du flan Tu vas t'imaginer des choses Regarde, j'ai apporté des roses Si un mensonge les intoxique Que je sois transformé en bique
On se croirait au tribunal Je suis en retard, point final En retard, c'est encore trop tôt Pour la potence ou le poteau Tu sais, je suis digne de foi Tu peux avoir confiance en moi Si un mensonge sort de ma bouche Que je sois transformé en mouche
Tu sais, je suis un enfant de choeur J'ai été élevé chez les soeurs Si j'ai la faute au fond des yeux C'est parce que je suis sur le feu Je te donne ma parole de scout Tu ne peux pas la mettre en doute Si un mensonge sort de mon crâne Que je sois transformé en âne
C'est l'heure de passer aux aveux Tu me croiras si tu veux J'ai rencontré un vieux copain D'ailleurs, je dois le voir demain Va pas t'imaginer des trucs Que je fabule ou que je truque Car si je mens pour le copain Que je sois changé en lapin
C'est vrai, il m'a fallu du temps C'est vrai, il m'a fallu dix ans C'est vrai, j'ai pas écrit souvent Et toi, t'es rentrée au couvent Mais t'es jolie sous la cornette Non ce ne sont pas des sornettes S'il en sort une de mon chapeau Que je sois changé en crapaud
Il me fallait des cigarettes Un miroir aux alouettes Et puis j'ai acheté du fil blanc Ainsi que des salades et du flan Tu vas t'imaginer des choses Regarde, j'ai apporté des roses Si un mensonge les intoxique Que je sois transformé en bique En bique, en souris, en crapaud En mule, en mouche ou en chameau
Dans la série,"bonne fête à...", je vous propose d'écouter Erik Truffaz.
Un artiste de grand talent qui assimile et restitue toutes les influences avec grand bonheur.
Aventurier de la création, le trompettiste nuance son jazz de rock, hip-hop, drum' n'bass et musiques du monde, invitant Pierre Henry, Anouar Brahem, Mounir Troudi et le rappeur Nya à travailler avec lui. Erik Truffaz n'a donc qu'un seul objectif, ouvrir sa musique et son public à une liberté sans limite. (Extrait de sa biographie sur le site Evene)
Pour illustrer ce prénom, nous pouvons écouter cette chanson d'Edith Piaf. On sait qu'Edith était très croyante. Cette foi tournera même au mysticisme à la fin de sa vie.
Malgré sa foi, parce que divorcée et ayant mené une vie « tumultueuse » au regard de l'Église, elle est interdite d'obsèques religieuses ; L'Osservatore Romano, organe du Vatican écrit qu'elle a vécu « en état de péché public » et qu'elle était une « idole du bonheur préfabriqué ». L'aumônier du théâtre et de la musique, le père Thouvenin de Villaret, peut cependant, au cimetière, lui accorder une dernière bénédiction.
(Wikipédia - Article Edith Piaf)
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Je vois des soldats couverts d'armes, Tout prêts à mourir et à tuer. Partout, je ne vois que des larmes. Le monde semble s'y habituer. Je vois, plus violente que la peste, La haine couvrir l'horizon. Les hommes se déchirent, se détestent. Frontières, mitrailleuses, prisons, L'amour, qui n'a plus rien à faire, Viens de nous quitter à son tour. Sur terre, il était solitaire. L'amour a besoin de l'amour.
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Je vois des enfants sans leur leur mère. Je vois des parents sans enfants Et des paysans sans leurs terres. Je vois des terres sans paysans. Je vois des grandes maisons vides Et de grands vides dans les maisons, Des gens au visage livide Qui marchent sans chanter de chansons, Des hommes qui essaient de sourire, Des femmes au regard si peureux, Des vieux qui ne savent plus rire, Des jeunes qui sont déjà vieux.
Sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Je vois une grande lumière Qui semble venir de très loin. Je vois un enfant et sa mère. Mon Dieu, qu'ils sont loin, qu'ils sont loin... Voici qu'ils s'approchent de la terre. L'enfant a grandi, je le vois. Il vient partager nos misères. Déjà, il apporte sa croix. Bientôt, sa divine colère, Chassera le démon pour toujours. Bientôt reviendra sur la terre La vie, la pitié et l'amour.
On l'a dit à la grand-mère Qui l'a dit à son voisin Le voisin à la bouchère La bouchère à son gamin Son gamin qui tête folle N'a rien eu de plus urgent Que de le dire à l'école A son voisin Pierre-Jean
Clémence Clémence A pris des vacances Clémence ne fait plus rien Clémence Clémence Est comme en enfance Clémence va bien
Ça sembla d'abord étrange On s'interrogea un peu Sur ce qui parfois dérange La raison de certains vieux Si quelque mauvaise chute Avait pu l'handicaper Ou encore une dispute Avec ce brave Honoré
Clémence Clémence...
Puis on apprit par son gendre Qu'il ne s'était rien passé Mais simplement qu'à l'entendre Elle en avait fait assez Bien qu'ayant toutes ses jambes Elle reste en son fauteuil Un peu de malice flambe Parfois au bord de son œil
Clémence Clémence...
Honoré c'est bien dommage Doit tout faire à la maison La cuisine et le ménage Le linge et les commissions Quand il essaie de lui dire De coudre un bouton perdu Elle répond dans un sourire Va j'ai bien assez cousu
Clémence Clémence ...
C'est la maîtresse d'école Qui l'a dit au pharmacien Clémence est devenue folle Paraît qu'elle ne fait plus rien Mais selon l'apothicaire Dans l'histoire le plus fort N'est pas qu'elle ne veuille rien faire Mais n'en ait aucun remords
Clémence Clémence ...
Je suis de bon voisinage On me salue couramment Loin de moi l'idée peu sage D'inquiéter les braves gens Mais les grand-mères commencent De rire et parler tout bas La maladie de Clémence Pourrait bien s'étendre là
Toutes les Clémence Prendraient des vacances Elles ne feraient plus rien Toutes les Clémence Comme en enfance
Toutes les Clémence Prendraient des vacances Elles ne feraient plus rien Toutes les Clémence Comme en enfance Se reposeraient enfin
Avec deux chansons : l'une, interprétée par Marie Laforêt et l'autre par Gilbert Bécaud.
Certes, ce ne sont pas des grands textes mais Gilbert Bécaud reste un formidable interprète et Marie Laforêt... sa voix !!!..ses yeux !!!.. On lui pardonne même l'indigence du texte de sa chanson.
La chanson pour Roseline Fut commencée sur piano Poursuivie sur mandoline Et continuée sur banjo Harcelée par la guitare Qui l'a marqua d'un tempo Elle fut pour la fanfare La joie naïve des badauds Tu m'en voudras ma Roseline Si tu t'imagines Que je l'ai donnée Aux grands orchestres des vitrines Sache Roseline Qu'ils me l'ont volée
Ta chanson oui Roseline Fut commencée sur piano Poursuivie sur mandoline Et continuée sur banjo Harcelée par la guitare Qui la marqua d'un tempo Elle fut pour la fanfare La joie naïve des badauds Tu m'en voudras ma Roseline Si tu t'imagines Que je l'ai donnée Aux grands orchestres des vitrines Sache Roseline Qu'ils me l'ont volée
Ces orchestres de lustrine Jouent notre chanson trop fort Ils ignorent Roseline Qu'elle est écrite en notes d'or Ta chanson ma Roseline Malgré tout ce monde-là Reste à nous ma Roseline Et rien qu'à toi Et rien qu'à moi Tu m'en voudras je le devine Quand sur ta colline Elle passera Mais si tu m'aimes Roseline Comme je l'imagine Tu me reviendras
Moi je sais ta chanson, Roselyne Tu chantais, tu pleurais, Roselyne Et la mer écoutait sans rien dire La chanson de ton cœur, Roselyne
Une larme, un baiser, une larme, Sur le sable est tombée une larme Douce et pure et plus belle qu'une étoile Sur le sable est tombée une larme
Chante encore, pleure encore, Roselyne Que c'est bon, que c'est doux, Roselyne De chanter et de pleurer quand on aime, De chanter et de pleurer, Roselyne, Roselyne
L'évocation de ce prénom par "l'immense Edith Piaf".
Quelle chance que t'as
D'avoir, Lucien, Un vieux copain Comme moi. Moi, tu m' connais. J'aime rigoler Et m'amuser, Pas vrai ? Alors ce soir, Histoire de rire, Et tu peux m' croire Sans réfléchir, Comme ça pour voir Et sans prévenir J'ai dit aux copains : "On va chez Lucien." Quelle chance que t'as D'avoir, Lucien, Un vieux copain Comme moi. Tu peux t' vanter, Lorsque j'y pense, D'avoir d' la chance, Tu sais ! Mais tu n' dis rien. Tu m' laisses parler. J' te connais bien. Tu m' fais marcher. Moi ça n' fait rien. Tu peux y aller, Mais maintenant, ça va Et dis-moi pourquoi Tu fais cette tête-là Comme ça ? Mais... Regarde-moi... T'as les yeux gonflés. Je t'ai réveillé ? Ah non ! T'écrivais à ta Bien-aimée... Qu'est-ce que tu caches là ? Là...dans ton tiroir... Eh ben, quoi, fais voir ! ... Tu voulais m' faire peur ?!... Ah...Ha ! C' que t'es blagueur ! Quelle chance que t'as D'avoir, Lucien, Un vieux copain Comme moi. Mai j' te connais Mieux que personne. C'est c' qui t'étonne, Pas vrai ? Un autre que moi N' comprendrait pas Mais moi j' devine Que tu m' taquines. Tu veux peut-être Finir ta lettre... J' vais l' dire aux copains, Et puis, tu nous rejoins... Quelle chance que t'as. C'est pas pour dire Que j'aime bien rire, Crois-moi ! Un autre que moi Aurait marché A ton ciné. Pas moi ! Allez, au revoir. A tout ? l'heure. T'en fais une tête, sacré farceur ! Ah non ! Bien sûr que j'ai pas peur ! Toi, y a pas d' danger De te voir un jour Souffrir et mourir D'amour... ...Lucien !... Eh bien quoi, Lucien !... Donne-moi c' que t'as dans la main ! Ah ! C'est agréable, d'être ton copain ! Ah non, Lucien ! Allez... Viens !...
Pour la saint Nicolas, je vous propose cette chanson de William Sheller "Nicolas".
Bonne écoute
Et l'orage a passé sur le village encore vide Les gens sont arrivés, c'est le vieux chien qui les guide Quelqu'un s'avance au devant d'eux, la maison est jolie
On se présente un peu, voici l'enfant qu'on vous laisse Dis bonjour au monsieur, il a la main bien épaisse La dame ajuste son col bleu, comme on est bien ici
Mais Nicolas il veut pas qu'on l'embête Tout c'qu'il a dans la tête C'est qu'il veut rentrer chez lui J'veux pas rester ici
Et puis c'est la valise qu'on ouvre dans la cuisine L'odeur du bouillon froid, le chat noir dans la bassine Les voix qui montent au long du mur, la chambre est par ici
Enfin c'est les adieux qui vous montent à la poitrine Faut être raisonnable, on a promis des tartines Ce soir tu dormiras bien mieux au milieu du grand lit
Mais Nicolas il veut pas qu'on l'embête Tout c'qu'il a dans la tête C'est qu'il veut rentrer chez lui J'veux pas rester ici