Une ancienne chanson qui revient en mémoire.
Je vous propose l'original et deux autres interprétations : l'une de Catherine Sauvage et une dernière de Georges Brassens. Les artistes prennent des libertés par rapport au texte mais c'est le propre de l'interprétation et son intérêt aussi !
Dans le canon, le canon, le canon de son fusil, il a mis,
Une rose, une rose de son pays que lui a, que lui a donné sa mie
Et c'est comme ça qu'il est parti.
Mon ami, mon ami, tu serais mieux au paradis,
Car là–bas, à ce qu'on dit, une rose dure plus que la vie,
Mon ami, mon ami, il ne faut pas t'en étonner, c'est à cause de l'éternité.
Dans la cartouchière, cartouchière, cartouchière, qu'il a touchée
Il a mis les photos, les photos de ceux qu'il aimait
Sa vieille mère, sa jument, lui en premier communiant,
Et c'est comme ça qu'il est parti!
Mon ami, mon ami, tu serais mieux au paradis,
Car là–bas, à ce qu'on dit, les souvenirs durent plus que la vie,
Mon ami, mon ami, il ne faut pas t'en étonner, c'est à cause de l'éternité.
Dans le képi, le képi, le képi qu'il a coiffé,
Il a mis de l'eau de pluie, de l'eau de pluie, puis il a mis
Une grenouille, une grenouille, une grenouille de sa prairie
Et c'est comme ça qu'il est parti.
Mon ami, mon ami, tu serais mieux au paradis,
Car là–bas, à ce qu'on dit, une grenouille dure plus que la vie,
Mon ami, mon ami, il ne faut pas t'en étonner, c'est à cause de l'éternité.
Quand l'ennemi, l'ennemi, l'ennemi est arrivé
Il lui a opposé un bouquet de fleurs fanées, des souvenirs,
Une grenouille, en un mot, des mots d'amour.
Et c'est comme ça qu'il y est resté.
Mon ami, mon ami, tu es mieux au paradis
Car là-bas, à ce qu'on dit, les souvenirs durent plus que la vie,
Mon ami, mon ami, il ne faut pas t'en étonner, c'est à cause de l'éternité.