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Bonjour !

  • : Ma p'tite chanson
  • : La chanson fait partie de notre vie. Elle accompagne notre quotidien, nos joies, nos peines... Peut-être apprendrez-vous quelque chose en parcourant ce blog. J'attends vos commentaires pour découvrir certains aspects de la chanson que je ne connais pas. A bientôt !
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Télérama - Musique

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 20:08

Elle a débarqué dans la classe
Un vrai courant d´air
Drôle de dégaine et drôle de race
Un matin d´hiver

Au beau milieu de la dictée
Sur le ciel et la voix lactée
Elle s´est assise tout près de moi
Derrière le p´tit bureau de bois.

La maîtresse a dit : "Elle s´appelle
Maria-Suzanna
Elle sera là jusqu´à Noël
Puis elle s´en ira."

Alors ça pouvait arriver
Au beau milieu de la dictée
Une môme fagotée comme l´orage
Fille du vent et du voyage.

Ô Maria-Suzanna où es-tu?
Dans quelle nuit t´es-tu perdue?
Reste-t-il pour croquer ta vie, Manouche
Quelques dents dans ta bouche?
Ah, de Varsovie à Saragosse
Roulottes-tu toujours ta bosse?
Si belle encore mais comme tes semblables
Toujours indésirable.

J´ai attendu à la sortie
Pour accompagner
Cette môme qui m´avait pas souri
Même pas parlé.

Elle a mis sa main dans la mienne
J´ai suivi la p´tite bohémienne
Le long d´un boulevard tout gris
Aux pauvres arbres rabougris.

Trois caravanes sous la neige
Autour d´un grand feu
Comme un immobile manège
Et des hommes entre eux.

Qui parlent une langue inconnue
Étonnés que je sois venue
Dans la gadoue, chercher du miel
Au pays des Romanichels.

Ô Maria-Suzanna où es-tu?
Dans quelle nuit t´es-tu perdue?
Reste-t-il pour croquer ta vie, Manouche
Quelques dents dans ta bouche?
Ah, de Varsovie à Saragosse
Roulottes-tu toujours ta bosse?
Si belle encore mais comme tes semblables
Toujours indésirable

Ses petits frères l´attendaient
Devant la roulotte
Et tous ensemble ils sont entrés
En fermant la porte

Elle a fait adieu de la main
Et j´ai rebroussé mon chemin
Jusqu´à ma maison de ciment
Où d´vait s´inquiéter ma maman

En m´retournant j´ai vu encore
Derrière le rideau
Ses yeux noirs qui brillaient si fort
Qui tenaient si chaud.

A l´école, on n´a pas revu
L´enfant née en terre inconnue
L´orage n´a plus éclaté
Au beau milieu de la dictée

Ô Maria-Suzanna où es-tu?
Est-ce de t´avoir aperçue
A belles dents croquer ta vie, Manouche
Que j´ai eu dans la bouche
Ah, ce désir si fort de partir
Et chanter pour ne pas trahir
L´enfant qui va sa vie, coûte que coûte
Sur l´infini des routes ?‎

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 14:53

Chanteur d'une originalité surprenante, qu'on ne peut rattacher à aucun courant de la chanson française.

A l'origine, comédien, il débute dans la chanson en 1954 à La Rose Rouge et à L'Ecluse. En 1957, il enregistre Les Clowns (chanté alternativement en français et en italien), dont le refrain est murmuré d'une étrange voix de tête. A l'écart du show business, pour un public d'initiés, il entreprend dès lors d'aborder un univers rarement exploré dans la chanson : la spiritualité. Avec Esposito, la chanson se fait méditative. L'artiste a l'art de créer des climats. (extrait de L'Encyclopédie de la chanson française sous la direction de Gilles Verlant aux Editions France Loisirs)

S’accompagnant d’un doigt
ou quelques doigts
le clown se meurt
S’accompagnant d’un doigt
ou quelques doigts
le clown se meurt
sur un petit violon
et pour quelques spectateurs
sur un petit violon
et pour quelques spectateurs

Ma chè n’ha fatto de male
sta povera creatura
ma ché c’iavete da ridere
et portaije iettatura !

D’une petite voix comme
il n’en avait jamais eue
D’une petite voix comme
il n’en avait jamais eue
il parle de l’amour
de la joie, sans être cru

Se voi non comprendete
si vous ne comprenez pas
Se voi non comprendete
si vous ne comprenez pas
almeno non ridete
au moins ne riez pas !
almeno non ridete
au moins ne riez pas !

Ouvrez donc les lumières
puisque le clown est mort
Ouvrez donc les lumières
puisque le clown est mort
et vous, applaudissez
admirez son effort
et vous, applaudissez
admirez son effort.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 07:10

guilleton.jpg

"Je tiens Monsieur Eric pour un garçon des plus attachants. Vrai baladin, sans emphase ni cabotinage, toujours soucieux des autres. Chacun pourra glaner dans son sillage des perles de poésie et une humanité rare qui font qu'on se sent moins seul sur cette planète."

Serge Levaillant - "Sous le soleil exactement"

 

 

 

Il fait soleil

Dans la banlieue de la pluie

Je me réveille

L'astre solaire luit

Je ne l'attendais pas pourtant

Avant le prochain printemps

Au saut du lit

Déboule un arc-en-ciel

Cadeau du ciel

Espiègle et joli

Un nuage qui était de la fête

En a perdu la tête

 

Adieu la grisaille

De mon cœur

Rien ne sera plus comme avant

Je laisse la mitraille

Aux moqueurs

Et leurs sarcasmes, à tous les vents

S'envoleront dans la nuit

Profonde de l'ennui

Ce matin, la vie a du génie

 

Sept couleurs

M'invitent à la fantaisie

Au franc bonheur

De céder à l'envie

De semer au cœur de tes reins

La fleur de mes chagrins

Tu me souris

Les hirondelles m'enchantent

Quand elles chantent

Ah, quel charivari !

Tout peut toujours changer demain

C'était écrit dans ta main

 

Adieu la grisaille

De mon cœur

Rien ne sera plus comme avant

Je laisse la grisaille

Aux moqueurs

Et leurs sarcasmes, à tous les vents

S'envoleront dans la nuit

Profonde de l'ennui

Ce matin, la vie a du génie

 

La vie a du génie

La vie, la vie, la vie, la vie... a du génie

 

Pour en savoir et en écouter davantage.

http://www.myspace.com/ericguilleton

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:32

jofroi9.jpg

Une chanson de Jofroi.

Si vous ne le connaissez pas, vous pouvez vous rendre sur son site...

http://www.jofroi.com/

...y lire sa biographie qui commence ainsi :

Citoyen de l'univers, j'ai posé mon sac sur cette terre que j'ai choisie pour mienne... Cabiac sur terre... Repaire... refuge... qui ne m'empêche pas d'observer et partager les douleurs du monde.
De me révolter devant le cynisme, le mépris, la désinvolture qu'ont certains à jouer avec le feu et l'avenir.
De m'indigner devant le déni, l'indifférence et les souffrances qu'ils infligent aux humains, hommes, femmes et enfants, à la terre, à l'eau, à l'air et à tous ses habitants, graines, plantes,
arbres, insectes, oiseaux, poissons, mammifères...

 


 

Elle court toute nue dans la rue
Elle est à toi si tu l’as vue
La poésie, la poésie...

Regarde bien tu vas la voir 
Ici où là, se dessiner
Ell’ n’attend de toi qu’un regard
Et que tu veuilles l’emmener
Elle va et vient au hasard
Prête à se laisser deviner
Elle est la pluie sur le bitume
Qui se fout des vamps et des stars
Elle est l’oiseau plongeant sa plume
Au fond d’un verre au coin d’un bar
Le réverbère qui s’allume
Quand tu te sens sur le départ

Elle court toute nue dans la rue
Elle est à toi si tu l’as vue
La poésie, la poésie...

A moins qu’elle file déjà au bras
D’un rimailleur ou d’un filou
Qui compte en comptant sur ses doigts
La faire traverser dans les clous
T’en fais pas, elle s’échappera
C’est pas la peine d’être jaloux
Elle aim’ pas les ch’mins tout tracés
Et s’en va roulant son cerceau
Qu’elle s’amuse à faire avancer 
Entre les lignes, à petits sauts 
Tant pis pour qui veut la pousser
Dans la marge ou dans le ruisseau

Elle va libre et sans façons
Donner tout ce qu’elle peut donner 
Et passe des mains du maçon
A la bouche de la mamé
Faut dire qu’elle connait la chanson
Elle a vingt ans ou cent années
D’ailleurs on ne sait même pas
Dir’ comment elle est la plus belle,
Quand elle souffle à petits pas
Quelques vieux parfums de dentelles,
Ou quand elle siffle entre ses doigts
Comme un adolescent rebelle

Si c’est ton premier rendez-vous
Vaut mieux peut-être y aller seul
Elle aime pas les « andouilloudou »
Les manières et les « nice people »
Elle est pas forte pour le bagoût
Ca l’empêche pas d’ouvrir sa gueule ! 
Alors vas-y, tu vas la voir
Et lui rapporter son chapeau
Entre deux flics sur le trottoir
Ou dans les couloirs du métro
Et semer dans tout ce bazar
Un air de fête et de tango !

Elle court toute nue dans la rue
Elle est à toi si tu l’as vue
La poésie, la poésie...
Elle court toute nue dans tes yeux
Elle est à toi si tu la veux... si tu la veux !

 

Et n'oubliez pas

 

Amis, en concert !

Je clique.

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 16:19

Jacques marchais ? Un chanteur qu'une "amie de chansons" m'a fait redécouvrir il y a peu de temps.

 

 

 

 

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 20:02

Cet été, j'ai lu le livre "L'oreille en fièvre" d'Oswald d'Andréa (dont je vous ai déjà parlé et dont je vous reparlerai). Il relate, entre autres, ses collaborations avec nombre d'artistes. Parmi eux, Catherine Sauvage. Cela m'a donné envie de réécouter ses interprétations. Ici, Madame la Misére de Léo Ferré. 

Catherine Sauvage (née Jeanine Saunier à Nancy en 1929 et décédée en 1998) est comédienne, et débute presque par hasard une carrière dans la chanson au Boeuf sur le Toit, en interprétant le répertoire de Marianne Oswald, et dans les cabarets de la Rive Gauche. Georges Brassens dit d'elle : « Elle ne chante pas, elle mord », et en effet sa gouaille, son ton toujours forcé, son talent d'interprétation en font une interprète majeure de la chanson française.

Marguerite Duras a dit d'elle : « Chanteuse d'amour, de révolte, de larmes, elle a une voix sauvage d'une redoutable exactitude qui frappe en plein cœur. » Catherine Sauvage ou l'archétype de la chanteuse rive gauche, de l'artiste engagée, compagnon de route du Parti communiste, épouse un temps de Pierre Brasseur, passionnée de poésie, bref, un genre comme on n'en fait plus…

Texte extrait de sa biographie sur le site de Deezer

 

Catherine-Sauvage.jpg

 

 

 

Madame la Misère écoutez le vacarme
Que font vos gens le dos voûté la langue au pas
Quand ils sont assoiffés il se soûlent de larmes
Quand ils ne pleurent pas ils crèvent sous le charme
De la nature et des gravats

Ce sont des suppliciés au ventre translucide
Qui vont sans foi ni loi comme on le dit parfois
Régler son compte à Monseigneur Ephéméride
Qui a pris leur jeunesse et l'a mise en ses rides
Quand il ne leur restait que ça

Madame la Misère écoutez le tumulte
Qui monte des bas-fonds comme un dernier convoi
Traînant des mots d'amour avalant les insultes
Et prenant par la main leurs colères adultes
Afin de ne les perdre pas

Ce sont des enragés qui dérangent l'histoire
Et qui mettent du sang sur les chiffres parfois
Comme si l'on devait toucher du doigt pour croire
Qu'un peuple heureux rotant tout seul dans sa mangeoire
Vaut bien une tête de roi

Madame la Misère écoutez le silence
Qui entoure le lit défait des magistrats
Le code de la peur se rime avec potence
Il suffit de trouver quelques pendus d'avance
Et mon Dieu ça ne manque pas

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 07:53

François Béranger (1937-2003) pourrait être qualifié de chanteur libertaire. Il connut une forte notoriété dans les années 1970. Il rentre à 16 ans aux Usines Renault à Boulogne-Billancourt. Il fait partie ensuite d'une troupe itinérante La Roulotte. C'est ensuite la guerre d'Algérie puis un travail à l'ORTF. Il se lance ensuite dans la chanson (années 70).

L'alternativeRachelParticipe présentTranche de vie  le classent parmi les chanteurs contestaires de cette époque.

Peu de temps avant sa mort, François Béranger a enregistré un album consacré au répertoire de Félix Leclerc. Il donnera à Paris un dernier concert au Limonaire à Paris (septembre 2002). On le verra une ultime fois dans un concert de Sanseverino qui l'avait invité pour y chanter le Tango de l'ennui qu'il avait mis à son répertoire. (Inspiré de Wikipédia). 

 


François Béranger - Les mots terribles
envoyé par Quarouble. - Regardez d'autres vidéos de musique.

 


Tous ces mots terribles qui font des chansons,
Parlant de misère, d'ennui, de prison,
Ne sont que des leurres chassant nos démons
Bâillonnant la peur, pendant un moment

Chanter, c'est pas vivre mais c'est l'espérer
Chanter, c'est survivre quand on est vidé
Vidé de ses illusions, tout nu et tout con
Essoré, déboussolé, cassé, piétiné

Je ne suis ni meilleur ni plus mauvais que vous
Contre vents et marées, envers et contre tout
J'ai, chevillé dans le cœur, un rêve de bonheur,
Un jour nouveau qui se lève chasse mon chagrin

Un geste, un regard, un mot, un ami qui vient,
Deux arbres dressés dans le ciel, la lune et la nuit,
Deux amoureux dans un champ font comme leurs parents
Une fille qui revient d'un voyage très loin

Tous ces mots terribles qui font des chansons...

Une fille qui revient d'un voyage très loin

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 11:07

      Parmi les chanteurs qui interprètent les chansons de Georges Brassens, "il en est de pires, il en est de meilleurs"...

Goun, quant à lui, a généralement les faveurs des "aficionados" du Bon Maître.

Un article de presse.

 

FESTIVAL DE GOUVY  ( Belgique) :   « Cette édition a offert une palette d’expressions particulièrement riche et une surprise de taille : cette surprise s’appelle Goun, et Valérie Ambroise, vestale Brassenienne au mieux de sa forme samedi soir ne nous tiendra  pas de lui consacrer une bonne part de cet article : « Je le connaissais déjà il nous emmène avec pudeur dans une atmosphère un peu cachée de Georges. Dieu sait si nous sommes nombreux à chanter Brassens et s’il y a beaucoup de déchets, mais Goun fait partie des plus grands. »

Des plus grands et des plus originaux sans doute, car ce guitariste d’exception ne renie rien de ses origines, et c’est un Brassens mâtiné de folk, de blues et de jazz qu’il a offert au public dimanche. Brassens comme on l’avait rarement sinon jamais  entendu, avec une sincérité et une énergie qui font mouche. Un talent indiscutable dont l’expression frappe au plexus, bouleverse, amuse et émeut tour à tour, sans pour autant que l’artiste se dépare d’une humilité non feinte devant son maître.

« Le Courrier du Luxembourg » festival de Gouvy

 

Un CD consacré à Brassens

Goun.jpg

Une vidéo pour apprécier ! Belle partie guitare !



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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 08:37

Les "newletters" ont du bon parfois. J''en ai reçu une hier matin de l'auditorium de Lure (à15 kms de chez moi). Cette lettre me rappelait que Karimouche se produisait le soir même dans cette salle.

Je m'y suis donc rendu et je vous avouerai que je ne le regrette pas. En moins d'une minute, j'ai su que je passerais une très bonne soirée et cette impression ne s'est pas démentie.

Artiste complète, Karimouche sait jouer dans tous les registres. Elle s'est adjointe les services de deux musiciens complices. Musicalement, tout est parfaitement en place. Des lumières "intelligentes". Et puis énergie, humour, générosité, créativité...

Vous avez compris : j'ai adoré !

 


LA MAGIQUE TOUCHE DE KARIMOUCHE
envoyé par latelelibre. - Regardez d'autres vidéos de musique.

 

Encore un matin comme tant d'autres
La journée est déjà bien entamée
J'essaie de m' faire à l'idée
Qu'il faut qu' j' me lève 

J' traîne d' la savate pour atteindre la cafetière
La tête dans l' fion, je cherche la révélation
Je jette un œil dans la rue
Les gens ne se regardent même plus
Rien n'a changé depuis hier
Le même junkie vissé devant l' tabac qui mendie
La même boiteuse avec sa gnôle à la béquille
Les mêmes bagnoles pressées et qui se pressent
Et qui se scratchent en bas d' mes escaliers

Et moi, pendant c' temps-là
Je bois mon p'tit kawa
En regardant tout ça
Et j' me chuchote tout bas :
"Pourquoi c'est comme ci ?
Pourquoi c'est comme ça ?
Et tralalalala, blablablabla"

Un peu plus tard, le téléphone sonne
C'est Bécassine, ma cousine
Qui vient d'être virée d' son usine
Elle m' déballe ses tracas
J' lui demande si ça va
Elle m' dit : "Tu m'écoutes pas !
Tu t' fous d' ma gueule ou quoi ?
J'ai la tête en vrac
Les impôts me traquent
J'ai même pas d' quoi m' payer un sac
Et mon mec me plaque !
C'est quoi, cette vie, une blague ou une arnaque ?"
Ça fait du bien d' vider son sac à la famille !

J' raccroche le combiné, j' prends les clefs
Pour aller voir l' courrier
Tiens ! Tiens, tiens, tiens...
Un petit mot doux des ASSEDIC
Pour m'informer qu' j'ai plus d' fric
La journée commence très chic !
Des p'tites bourgeoises qui pètent plus haut qu' leur cul
Et qui sont abonnées à l'ONU
Qui parlent de la famine
En repoudrant leurs petites mines
"Nous sommes envahis par des vermines !"
Je suis virulente contre les virus rapides
L'économie de ces raspis vides
Ces ours qui spéculent à la bourse
Atteints de fièvre acheteuse
Couchés sur leur pécule
Mais ces animaux-là ne traînent pas dans ma rue
Protégés dans leur zoo
Par une armée de blaireaux
Et moi, je pense à ça
Toujours derrière mes carreaux

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 12:32

Si l'on parle de l'Egypte, de chanson, un nom s'impose immédiatement : celui de Oum Kalsoum.

Kalsoum

Oum Kalsoum (en arabe égyptien  Om Kalthoum), née à Tmaïe El Zahayira en Égypte à une date non déterminée (1898, 1902 ou 1908 ?) et morte le 3 février 1975 au Caire, est une cantatrice, musicienne et actrice égyptienne.

 

 

Surnommée l'« Astre d'Orient », elle est considérée, plus de trente ans après sa mort, comme la plus grande chanteuse du monde arabe. Dotée d'un registre de contralto et de mezzo-soprano, elle est connue pour sa voix puissante et ses chants consacrés à la religion, l'amour et la nation égyptienne. Elle est également connue comme la « cantatrice du peuple » après s'être engagée dans des œuvres caritatives.
Charles de Gaulle l'appelait « La Dame » et Maria Callas « La Voix Incomparable ». En Égypte et au Moyen-Orient, Oum Kalsoum est considérée comme la plus grande chanteuse et musicienne. Aujourd'hui encore, elle jouit d'un statut presque mythique parmi les jeunes Égyptiens. Elle est également très populaire en Israël et en Palestine parmi les Juifs et les Arabes et ses disques se vendent encore à environ un million d'exemplaires par an.

(Sources Wikipédia, article Oum Kalsoum) 

 


 

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