2 septembre 2014
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En rangeant d'anciennes partitions, je "tombe" sur celle-ci que, finalement je n'avais jamais observée attentivement.
Le dessinateur, a évoqué, au travers de ses croquis, plusieurs chansons de Georges Brassens. Saurez-vous les retrouver ?
Brassens_Le parapluie par kitsch
Il pleuvait fort sur la grand-route,
Ell’ cheminait sans parapluie,
J'en avais un, volé, sans doute,
Le matin même à un ami ;
Courant alors à sa rescousse,
Je lui propose un peu d'abri.
En séchant l'eau de sa frimousse,
D'un air très doux ell’ m'a dit : « Oui ».
Un p’tit coin d’ parapluie,
Contre un coin d’ paradis.
Elle avait quelque chos’ d'un ange,
Un p’tit coin d’ paradis,
Contre un coin d’ parapluie.
Je n’ perdais pas au chang’, pardi !
Chemin faisant que ce fut tendre
D'ouïr à deux le chant joli
Que l'eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie !
J'aurais voulu, comme au déluge,
Voir sans arrêt tomber la pluie,
Pour la garder sous mon refuge,
Quarante jours, quarante nuits.
Mais bêtement, même en orage,
Les routes vont vers des pays ;
Bientôt le sien fit un barrage
A l'horizon de ma folie !
Il a fallu qu'elle me quitte,
Après m'avoir dit grand merci.
Et je l'ai vu’, toute petite,
Partir gaiement vers mon oubli…
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2 mai 2011
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Une autre trouvaille : une carte postale sur laquelle figure une chanson d'Aristide Bruant : La Noire.
Né près de Montargis dans une famille bourgeoise, bientôt ruinée par les revers de fortune du père, le jeune Aristide Bruant (1851-1925) doit très vite s'assumer lui-même. A 17 ans, il est embauché comme ouvrier-bijoutier, et il fréquente les guinguettes de Ménilmontant, de Belleville et les lieux interlopes de la barrière du Trône. Ces sorties nocturnes apportent matière aux chansons qu'il commence à écrire, aidé par l'auteur et journaliste Jules Jouy. Celui-ci va le présenter à Rodolphe Salis qui vient d'ouvrir le Chat Noir. Dans ce petit cabaret où se côtoient toutes les classes sociales, notables et jules, Bruant devient une attraction recherchée. Son répertoire qui fait la part belle à l'argot, revisite un Paris souterrain, celui des crève-misère, des laissés-pour-compte, des loulous. Cette humanité pittoresque peuple des chansons comme "Rue Saint-Vincent-, "A Batignolles", "A la Villette", "A la Bastoche".... Ses contemporains finissent par le comparer à François Villon, poète des gueux.
Extrait de "Y'a d'la France en chansons" - Pierre Saka (Larousse).
Aristide Bruant - La noire par gilou Et... si vous avez des cartes postales de ce type....faites-moi signe, je suis preneur.
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7 octobre 2010
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Hier, en traînant chez mon marchand de journaux habituel, mon oeil a été attiré par une nouvelle revue avec un drôle de titre "Serge".
Surprise ! Il s'agissait d'une revue consacrée à la chanson française.
Je vous montre la couverture et le sommaire.
Je n'ai pas encore lu d'articles alors je ne peux pas porter de jugement sur le contenu mais le sommaire ne me paraît pas inintérressant.
Affaire à suivre !
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22 janvier 2010
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Si vous ne savez pas quoi faire cette fin de semaine, passez chez votre libraire !
- Marcel, raconte !
Mais Marcel n'avait pas le temps d'écrire des mémoires, vous pensez bien. Avec sa silhouette de coureur de fond, il a traversé les huit dernières décennies à la vitesse du son, à cavaler après le chapeau de Mireille.
Et n'allez pas croire que s'il nous livre enfin quelques souvenirs, c'est parce qu'il a décidé d'arrêter la course et de pratiquer en professionnel la sieste sous sombrero. Bien au contraire. Des projets, il en a à foison.
Après avoir écouté son dernier disque (le bien nommé Décalage horaire) et en attendant son prochain spectacle, vous allez pouvoir le suivre au petit trot dans la galerie des souvenirs considérables, où déambulent à jamais les frères Prévert et Francis Blanche, les Platters, Jacqueline Auriol, Kessel, Ladoumègue, Bokassa 1er, Sardou et Lama, Bedos et Mitterrand, Cavanna et Reiser, Vian, Brel, Aznavour, Bardot, Piaf, Nougaro... Tant d'autres, tous bien vivants, bras dessus bras dessous...
Et Brassens, bien sûr, l'inamovible, l'irremplaçable, le tutélaire.
Vous verrez : avec Marcel, 80 ans, c'est vite passé. Mais dites-vous bien
que ce n'est qu'un début.
JEAN-MARIE LACLAVETINE (sur le site de la FNAC : http://livre.fnac.com/)
Un grand moment ! Marcel Amont chante Le chapeau de Mireille de Georges Brassens, accompagné par Georges lui-même, Joël Favreau et Pierre Nicolas. Que demande le peuple !
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13 décembre 2009
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3 décembre 2009
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Johnny a les honneurs de La Poste.
Dans sa vie, notre héros national a dû recevoir un nombre incalculable de lettres de fans. Il était donc normal que La Poste se fende d'un timbre en remerciement.
Je vous envoie le texte d'une de ses chansons "Lettres de fans". Désolé, je n'ai pas pu trouver cette musique. Alors, je remplace par une autre chanson. Un p'tit Johnny des débuts.
Lettre de fans
Album: Johnny 67
Dans une lettre remplie de flamme
Quand tu m'écris "De toi
Je suis fan et je t'aime
Oh oui ! Je t'aime
Car pour moi, Johnny,
Tu seras toujours le premier"
Je reçois de ces lettres
Au courrier chaque jour
J'ai bien du mal
À croire à ton amour
Dès qu'un nouveau nom
Surgit à l'horizon
Alors là, tu m'abandonnes
Ça, je le sais
Pour un autre
Oh oui, pour un autre
Et tu lui écris
Qu'il sera toujours le premier
Dans une lettre remplie de flamme
Lorsque je lis "De toi
Je suis fan et je t'aime"
Oh oui ! Je les aime
Quand je lis "Johnny
Tu seras toujours le premier"
Ouais, dans vos lettres
Ouais, dans vos lettres
Remplies de flamme
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30 juin 2009
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Qu'est-ce qu'une chanson ? se demande Marcel Amont au début de son livre intitulé Une chanson ? Qu'y a-t-il à l'intérieur d'une chanson ?
Je vous propose ce matin de lire les premières phrases de son livre.
Ce n'est pas forcément des vers, ce n'est pas obligatoirement un poème, ce n'est pas à coup sûr divisé en stances égales. Ca peut comporter sept vers en tout et pour tout (Quand il est mort le poète) ou même quatre (Frère Jacques). Ca peut rimer quand ça veut (Les Feuilles mortes). Ca peut être en prose, en onomatopées, en sabir, en volapük, en yaourt, et ressembler à une poésie comme je ressemble à l'archevêque de Canterbury.
C'est cet énorme fourre-tout qui voit se côtoyer l'esprit, la fantaisie, la bêtise, lapoésie, la naïveté, la vulgarité, les platitudes et j'en passe.
...
Cavanna dit qu'on donne trop d'importance à la chanson. Il a raison. L'écrivain, le poète, le chercheur, l'enseignant sont salués du bout des lèvres. Qu'y pouvons-nous ? Chanter moins leur donnerait-il plus d'importance ?
Mais alors pourquoi pareil engouement depuis des siècles ? Parce qu'il est naturel et facile de chanter - bien ou mal ; mais Guy Béart pense qu'il y a quelque chose de plus : "Chaque être humain a en lui une chanson, sa chanson : celle qui sort naturellement de lui, car une vraie chanson est un cri." C'est probablement pour tout cela qu'elle entre partout, la bougresse ! De force ou insidieusement. Il est vraique n'importe quelle alouette peut venir chanter ou se faire plumer autout du miroir ; elle représente le terrain idéal de liberté ; le "chant clos" où tout est permis.
Oui, la chanson, c'est tout ce qui se chante...
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19 mai 2009
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Contrat à 360°. Il y a peu de temps, j'ai rencontré cette "délicieuse" expression dans un journal. Je ne l'avais jamais entendue -et pour cause- c'est un système de contrat assez récent.
Les majors qui s'inquiètent de la baisse de vente des CD essaient d'enrayer la baisse de leurs revenus.
Ainsi, elles font maintenant signer à leurs nouveaux talents des contrats qui supervisent la totalité des activités de l'artiste. Elles encaisseront donc des bénéfices également sur les spectacles, la vente des t-shirts...
Brrr ! Quand je pense à une surveillance à 360°, cela me fait peur.
Mais je n'ai peut-être pas compris les avantages d'un tel contrat et si quelqu'un apporte une contradiction le débat pourra s'ouvrir !
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30 mars 2009
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Chaque année, la Poste émet une série de timbres-poste ayant pour thème "Les personnages célèbres".
Cette série est émise depuis 1943 avec une surtaxe de bienfaisance systématiquement réservée à la Croix-Rouge française à partir d'un décret du Président du Conseil Antoine Pinay qui date de juin 1952.
L'année 1990 était consacrée à la chanson française.
Imprimé sur le carnet lui-même, quelques mots à la gloire du "cher disparu" par d'autres chanteurs.
Ainsi, pour Aristide Bruant, c'est Pierre Perret qui "s'y colle".
"Les mots de ses chansons tintent comme du cristal. Ils sentent bon la fleur nouvelle. Ils sont forts, insolents, moqueurs. Vous les chanterez à plein coeur de la buée dans les mirettes."
Une belle série !
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26 mars 2009
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