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Bonjour !

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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 21:06
Vénus Callipyge - Brassens

"Que jamais l'art abstrait qui sévit maintenant

N'enlève à vos attraits ce volume étonnant..."

(G. Brassens)

Une statue d'un style abstrait qui n'enlève rien aux volumes !!!! Au petit musée de Bourbonne-les-Bains.

Vénus Callipyge - Brassens

La Vénus callipyge est un type particulier de statue grecque représentant la déesse Vénus, ou plus exactement Aphrodite, soulevant son péplos pour regarder ses fesses, forcément superbes (kalos = beau, pygos = fesse), par dessus l’épaule.

La Fontaine

Vénus Callipyge - Brassens

Nous connaissons l'intérêt que portait Georges Brassens à La Fontaine et maints rapprochements peuvent être faits entre les textes de cet auteur et les chansons de Georges Brassens.

Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

Votre dos perd son nom avec si bonne grâce
Qu'on ne peut s'empêcher de lui donner raison
Que ne suis-je, madame, un poète de race
Pour dire à sa louange un immortel blason

En le voyant passer, j'en eus la chair de poule
Enfin, je vins au monde et, depuis, je lui voue
Un culte véritable et, quand je perds aux boules
En embrassant Fanny, je ne pense qu'à vous

Pour obtenir, madame, un galbe de cet ordre
Vous devez torturer les gens de votre entour
Donner aux couturiers bien du fil à retordre
Et vous devez crever votre dame d'atour

C'est le duc de Bordeaux qui s'en va, tête basse
Car il ressemble au mien comme deux gouttes d'eau
S'il ressemblait au vôtre, on dirait, quand il passe
" C'est un joli garçon que le duc de Bordeaux ! "

Ne faites aucun cas des jaloux qui professent
Que vous avez placé votre orgueil un peu bas
Que vous présumez trop, en somme de vos fesses
Et surtout, par faveur, ne vous asseyez pas

Laissez-les raconter qu'en sortant de calèche
La brise a fait voler votre robe et qu'on vit
Ecrite dans un coeur transpercé d'une flèche
Cette expression triviale : " A Julot pour la vie "

Laissez-les dire encor qu'à la cour d'Angleterre
Faisant la révérence aux souverains anglois
Vous êtes, patatras ! tombée assise à terre
La loi d'la pesanteur est dur', mais c'est la loi

Nul ne peut aujourd'hui trépasser sans voir Naples
A l'assaut des chefs-d'oeuvre ils veulent tous courir
Mes ambitions à moi sont bien plus raisonnables:
Voir votre académie, madame, et puis mourir

Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant
N'enlève à vos attraits ce volume étonnant
Au temps où les faux culs sont la majorité
Gloire à celui qui dit toute la vérité

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